Stéphane Gayet, Didier Raoult… Ces médecins reconnus et expérimentés ont tous quelque chose en commun. Ils osent parler, ils dénoncent le Conseil de l’Ordre des Médecins et les autorités associées. 

Mais pourquoi s’intéresse-t-on autant au CNOM ? Peut-être parce qu’en off, à la rédaction, nos messageries débordent de témoignages. Ils justifient que le grand public s’inquiète pour la santé, la déontologie et l’efficacité de cette vénérable institution née après-guerre.

Comment et pourquoi mettre en cause l’intégrité et la probité d’une entité qui fait référence et autorité ? On vous explique nos doutes et nos questionnements. 

Conseil de l’Ordre des médecins : état des lieux

Le docteur Stéphane Gayet est médecin infectiologue et hygiéniste, conférencier et auteur à Strasbourg. Il nous livre en interview exclusive sa vision, son vécu de sa radiation par le Conseil de l’Ordre des Médecins. Le tout est, bien évidemment, assorti d’études. Notre rédaction ne manquera pas de laisser la parole au CNOM dans un prochain article. 

Les docteurs Fericelli et Izard nous apportent également leurs témoignages et révélations dans une interview à paraître. Ces médecins sont, elles aussi, au cœur d’une affaire médiatique sans précédent. Les deux pédopsychiatres sont en effet sanctionnées pour des faits d’immixtion dans les affaires de famille. Rappelons simplement qu’en l’espèce, selon elles, on leur reproche d’avoir dénoncé des maltraitances sur un de leurs patients… Un enfant dont le frère de 10 ans s’est suicidé en raison du climat délétère qui régnait chez lui. 

Les dysfonctionnements semblent s’accumuler. Il y a forcément des enjeux que nous ne comprenons pas. Voilà pourquoi nous continuons notre enquête. 

 

Place au docteur Stéphane Gayet, radié par le Conseil de l’Ordre des Médecins pour des ordonnances qui allaient à l’encontre de la HAS

Le docteur Gayet accepte de répondre à nos questions. Pour résumer, ce professionnel spécialisé dans les maladies infectieuses a traité de très nombreux cas de COVID-19 (surtout dans sa forme prolongée) notamment grâce à l’hydroxychloroquine. Selon lui, il a « amélioré significativement » leur état de santé général. « Je les ai traités de mon mieux » nous assure-t-il. Et de fait, avant cette affaire, aucun scandale n’était venu entacher sa réputation. 

Depuis quand exerciez-vous docteur Gayet ?

« J’ai été reçu 2e au concours de l’internat en 1981 et je me suis inscrit au tableau de l’Ordre des Médecins en 1986. Ma thèse m’a valu 2 prix de Thèse. J’ai fait cinq années d’internat en médecine clinique et trois années d’assistanat-clinicat. J’ai toujours bénéficié d’une très bonne réputation. Je n’ai jamais eu d’accident médical ni de plainte. Tout cela est invraisemblable. 

 J’ai soigné des gens de toute la France, en téléconsultation de longue durée, dans le cadre de mon activité publique. Personne ne s’en est jamais plaint, au contraire. »

Quelle est votre intention ?

« Il faut faire du bruit, alerter pour protéger les médecins et permettre aux patients d’accéder aux soins. Des gens se suicident, handicapés par la COVID-19 prolongée. Ils ne peuvent plus assumer leurs besoins quotidiens. »

Comment expliquer cette chasse aux sorcières menée par le Conseil de l’Ordre des Médecins ?

« Je suis beaucoup intervenu dans les médias et j’ai dit des choses contraires à la version officielle. Ce ne sont peut-être pas tant mes ordonnances qui ont dérangé, que cette fréquente visibilité. On m’a traité de complotiste, de charlatan, de médecin incompétent et dangereux. » 

C’est visiblement ce qui a dérangé le Conseil de l’Ordre des Médecins… Il semblerait qu’à l’instar d’autres instances étatiques ou sous le contrôle de l’État, cet organisme n’apprécie pas ceux qui sortent du cadre et ne valident pas la version officielle.

On revient sur les accusations du Conseil de l’Ordre des Médecins

Pour résumer, vous avez été dénoncé par des pharmaciens qui soulevaient le fait que vous ne respectiez pas le protocole thérapeutique alors préconisé par notre gouvernement. Quelques signalements ont été effectués au Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins. 

Remise en contexte (pour bien comprendre et faire une enquête complète) : accrochez-vous !

L’hydroxychloroquine (PLAQUENIL) est une substance administrée depuis des décennies pour la prévention et le traitement du paludisme. Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, l’a classée sur la liste des substances vénéneuses, notamment via l’arrêté du 13 janvier 2020. La démarche avait été lancée par Sanofi, l’entreprise fabriquant le Plaquenil. C’est le seul médicament contenant de l’hydroxychloroquine disponible en France.

Le classement sur cette liste signifie que le médicament ne peut être obtenu que sur ordonnance et pour des pathologies bien définies. Le docteur adopte donc un comportement dérogatoire. Mais le code de déontologie n’offre-t-il pas aux médecins la liberté de prescription ?

Un deuxième texte réglementaire a suivi rapidement, édicté cette fois par Olivier Véran, stipulant que l’hydroxychloroquine ne devait être délivrée qu’aux personnes qui en consommaient déjà avant la CoVid-19, pour une maladie chronique.

Hydroxychloroquine (HCQ) : des études pas si unanimes que ça

Pour autant, nous avons fait des recherches… Et déjà, nous nous rendons compte que des professionnels autres que le Docteur Raoult et le Docteur Gayet ont prouvé l’efficacité de l’hydroxychloroquine. Ne rentrons pas trop dans les détails. Toujours est-il que l’éventuelle toxicité électrophysiologique de l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine peut être détectée simplement par un électrocardiogramme.

Des traitements permettent d’éviter les incidents ou accidents cardiaques, qui sont en réalité extrêmement rares, surtout chez des sujets jeunes sans antécédent cardiaque. 

Une toxicité surestimée ?

De plus, les résultats paradoxaux qui résultent des études de Magagnoli et Cavalcanti prouvent que la toxicité de cette association est en réalité inférieure à celle de chacun des deux médicaments pris isolément. Bien d’autres études corroborent cette accusation de “désinformation” portée par le Docteur Gayet. On constate qu’avant la CoVid-19, plusieurs publications démontraient que cette toxicité cardiaque de l’hydroxychoroquine et de l’azithromycine, surtout en association, était en réalité plus virtuelle que réelle.

Études officielles VS études non-officielles

Précisons que sur 15 méta-analyses publiées, seule une (New Microbes and news infections) parle de “réduction d’un facteur 3 de la mortalité”. Les autres font état d’une constance du nombre de morts et dans 3 cas, d’une mortalité accrue.

On a creusé encore un peu… Et on est tombé sur un site très intéressant, qui précise notamment ceci. Dans 461 études HCQ COVID-19, 366 revues par des pairs, 380 comparant les groupes de traitement et de contrôle, il a été prouvé qu’un traitement tardif et des doses élevées peuvent être nocifs. Au contraire, un traitement précoce donne systématiquement des résultats positifs.”. De nombreuses études (2 507 tout de même) sont adjointes en sources. Les résultats donnent donc raison au docteur Gayet… Ces études proviennent des quatre coins du monde. Que croire, qui croire ? Notre équipe est consciente de ses lacunes. Aucun d’entre nous n’a étudié l’infectiologie pendant 10 ans. Impossible, à titre personnel, de juger… 

Nous ne sommes pas une revue médicale. Nous ne donnerons qu’un seul exemple précis pour appuyer nos propos : cette étude menée par Tyson montre que 100% des décès et hospitalisations de près de 5 000 patients atteints d’une forme légère ou modérée de COVID-19 ont été évités… Rien que ça. Poursuivons. 

Vous êtes auditionné par le vice-président et la secrétaire générale adjointe, qui n’ont (ont-ils avoué) « aucune compétence » sur le sujet. Le vice-président vous demande alors de produire la totalité de vos dossiers médicaux, ce qui nous paraît parfaitement illicite ? Pouvez-vous nous expliquer le contexte ?

[Quand le vice-président a demandé les dossiers médicaux], “la secrétaire générale adjointe, affolée, a quitté la salle d’audience pour aller se renseigner ; elle est revenue rapidement avec la réponse”. 

Soucieux de prouver votre bonne foi, vous avez tout synthétisé dans un rapport et dans des articles que vous avez remis sur une clef USB. 

« Je n’ai eu aucun retour ». 

Pour bien comprendre, il faut garder à l’esprit qu’un arrêté pris le 10 juillet, publié au Journal officiel le 11 juillet et qui comporte un article 36 ainsi rédigé : « L’arrêté du 23 mars 2020 prescrivant les mesures d’organisation et de fonctionnement du système de santé nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire est abrogé.» Or, cet arrêté du 23 mars comportait un passage restreignant la prescription de l’hydroxychloroquine. L’urologue interviewé par Libé estime que «la prescription de Plaquenil semble avoir été assouplie en catimini par le gouvernement ». Le traitement par hydroxychloroquine retourne donc à des lois de droits communs. Pourquoi, dès lors, continuer à poursuivre le Docteur Gayet ?

« Ils ont consulté 3 infectiologues ayant de lourds conflits d’intérêt » 

De quels conflits parlez-vous ? Pouvez-vous développer ?

“Les sommes déclarées publiquement, sur le site de transparence du ministère, comme ayant été perçues de la part de laboratoires impliqués dans la CoVid-19, sont au minimum de plusieurs dizaines de milliers d’euros ; or, le professeur Christian Perronne a affirmé (de source sûre) que les sommes déclarées publiquement étaient très inférieures aux sommes véritablement perçues d’une façon générale.”

Le docteur Gayet est allé consulter ce site du ministère et a récupéré toutes les données puis les a reportées dans un tableau Excel. Le jury de la Chambre Disciplinaire Régionale était composé d’un médecin généraliste, un ORL, un ophtalmologiste, un pédiatre et un magistrat. « Êtes-vous un adepte du professeur Didier Raoult ? » lui demande-t-on ?

Précision qui a toute son importance

“Une étude anglo-américaine de très grande ampleur a été publiée récemment sur les substances efficaces sur le SARS-CoV-2 et la CoVid-19. Elle prouve de façon irréfutable que l’hydroxychloroquine, l’ivermectine, la vitamine D, le zinc, la vitamine C, l’aspirine, les probiotiques et la fluvoxamine sont efficaces, bien tolérés et parmi les produits les moins coûteux. On le savait depuis 2020. On aurait pu sauver des millions de vies humaines et éviter des millions de CoVid prolongées. Ce sont des produits que j’ai prescrits et pour lesquels j’ai été condamné.” Les professionnels et connaisseurs trouveront toutes les informations relatives à cette étude sur cette page web

“On a tout fait pour pousser la population à recevoir des injections anti-CoVid, en pénalisant les personnes qui les refusaient. On a tout fait pour empêcher les personnes malades de bénéficier de médicaments anciens et efficaces, pour faire la promotion de produits brevetés et donc beaucoup plus rentables, pourtant peu efficaces et souvent toxiques.”

Des nombreuses études remettent en cause la théorie officielle. On ne comprend plus le conseil de l'ordre des médecins
La théorie avancée par la HAS et le Conseil de l’Ordre des Médecins est contredite par de nombreuses études…

Vous êtes finalement suspendu par le CHRU et radié de l’Ordre des Médecins au motif de « dérogation à plusieurs articles essentiels du Code de Déontologie Médicale et d’inconscience de votre dangerosité». 

Comment avez-vous fait pour soigner vos patients Docteur Gayet ? Pour quelle stratégie thérapeutique avez-vous opté ? Quels ont été les bénéfices si l’on compare avec le traitement habituel ?

« Voici les molécules qui m’ont été reprochées. Je ne les administre pas toutes en même temps, mais selon l’atteinte de chaque patiente ou patient. Plus une maladie est installée depuis longtemps, plus le traitement durera longtemps. Dans le cas d’une forme de Covid prolongée, je peux proposer un traitement de 4 semaines et revoir le patient après ce laps de temps. Dans la grande majorité des cas, ce dernier voit une amélioration significative de son état de santé. Pour cela, je choisis :

  • Ivermectine ou,
  • Azithromycine associée à l’hydroxychloroquine ou,
  • Parfois, Dexaméthasone ou, 
  • Souvent, la Cétirizine ou la Loratadine,
  • D’autres médicaments peuvent compléter cette prescription, selon le cas,
  • Le tout assorti de vitamine D3 et de zinc. 

Ces médicaments sont anciens, peu rentables, mais efficaces. »

Comment expliquez-vous que le Conseil de l’Ordre des Médecins vous ait radié, alors même que vous avez respecté les principes essentiels du Code de Déontologie Médicale ?

« J’ai effectivement été convoqué à une audience. Ils m’ont suspendu et radié de l’Ordre des Médecins. Le motif est clair : j’ai, selon eux, dérogé à plusieurs articles essentiels du code de déontologie et ne reconnais pas ma dangerosité. »

Pour rappel, le Code de Déontologie Médicale préconise entre autres :

  • Information sur les procédés nouveaux,
  • Respect de la vie et de la dignité de la personne,
  • Liberté de prescription,
  • Qualité de soins,
  • Continuité de soins en cas de danger public…
  • La liste n’est pas exhaustive. 

“Je précise que mes téléconsultations duraient généralement une heure et demie, ce qui me permettait de bien connaître la patiente ou le patient, ses antécédents cardiaques éventuels, l’histoire de sa maladie et de l’informer largement sur la CoVid-19 et sur l’effet des médicaments.”

Comment le Conseil de l’Ordre des Médecins argumente-t-il ses accusations ?

« On empêche les médecins de faire leur travail correctement. Ils doivent respecter les consignes officielles, établies par la HAS. Sauf qu’elles ne sont pas toujours adaptées. On dissuade les médecins de faire des alertes, on les décourage de signaler les événements indésirables.   

Ils appuient le fait que je serais un charlatan et que mes ordonnances ne respecteraient pas les consignes émises par la Haute Autorité de Santé. Les experts qu’ils ont cooptés n’ont très probablement soigné aucune personne atteinte de CoVid prolongée et ipso facto n’ont très probablement aucune expertise sur le sujet. »

Comment vous défendez-vous, Docteur Gayet ?

“Je suis suspendu par la directrice adjointe des affaires médiales du CHRU de Strasbourg parce que je n’ai pas été vacciné. J’ai pourtant produit un certificat de bon rétablissement de la COVID-19, assorti d’un dosage quantitatif des anticorps spécifiques protecteurs par méthode Elisa. Elle m’a reproché de l’avoir établi moi-même, alors que rien ne me l’interdit. Le Conseil de l’Ordre des Médecins m’a, comme dit, radié pour manquement à de nombreux alinéas du code de déontologie. J’ai interjeté moi-même appel et le magistrat de la chambre disciplinaire nationale a rejeté mon interjection appel. Mon avocate et moi saisissons donc le Conseil d’État. En cas d’échec, nous contacterons des professionnels spécialisés proches de l’ONU.”

À noter : Fin 2022, on parlait de 15 000 personnes non vaccinées et qui demandaient leur réintégration. Une proposition de loi a d’ailleurs été élaborée en vue de réintégrer ces soignants, finalement rejetée. À la fin de ce même mois d’octobre, Olivier Véran avait assuré devant le Sénat que “les deux tiers des soignants suspendus faute de vaccination sont revenus au travail une fois vaccinés – métropole et outre-mer confondues”. 

Cela représentait 0,6% de soignants non réintégrés. Est-ce le cas pour le docteur Gayet ?

« J’ai été qualifié d’irresponsable, de dangereux ». 

« On m’a radié parce que je ne reconnaissais pas que mes ordonnances étaient dangereuses. Ce jugement a été rendu par un magistrat, ancien professeur en philosophie, un ORL proche de la retraite (que je connais ! la justice ne doit-elle pas être impartiale ???) et un médecin généraliste, un ophtalmo, un pédiatre qui gère la PMI. Comment ces personnes peuvent-elles estimer la justesse de mes propos, de mes recherches en matière de CoVid-19 et de CoVid prolongée pour lesquelles je revendique une expertise ?.

Le Docteur Gayet poursuit.

« Aujourd’hui, mon avocate fait le maximum et je l’en remercie. Ma suspension et ma radiation font que j’ai été sans aucun revenu pendant huit mois et que je ne peux plus travailler. J’ai été condamné à la peine maximale. Difficile, dans ces circonstances, de financer une défense plus intense. Maître Linda Simonet, mon avocate, est déjà très généreuse de son temps et de son énergie. »

« J’ai été suspendu à partir du 15 septembre 2021. On m’a menacé de saisie sur compte bancaire si je ne remboursais pas la deuxième moitié de mon salaire du mois de septembre. Nous vivons une tyrannie sanitaire. C’est d’une violence incroyable […]. Les Dernières Nouvelles d’Alsace m’ont très durement fustigé, et bien d’autres médias. Tout cela était très douloureux à vivre. »

On ne peut que faire le parallèle avec la médiatisation du Docteur Didier Raoult, infectiologue à Marseille. Au vu des études transmises précédemment, on ne peut que se demander s’il ne s’agit pas là d’une bonne vieille histoire d’argent…

La question qui revient tourne autour de l'argent... Le conseil de l'ordre des médecins pose question
Quels intérêts le Conseil de l’Ordre des Médecins a-t-il dans tout cela ?

Retour sur la terrible question : vaccin VS Chloroquine…et le vainqueur est  l’argent !

Sauf erreur de notre part, il semble que le Professeur Raoult, pourtant décrié, a testé la chloroquine sur environ 1 050 patients. Le taux de mortalité lié à la COVID-19 est dans ce cas de 0,5%, contre 1,15% reconnus par l’Imperial College de Londres. En son for intérieur, Rebellissime se demande : ces milliers de personnes ne comptent-elles pas ? 

Cette décision de ne pas donner la chloroquine a-t-elle un rapport avec son prix dérisoire et donc, sa faible rentabilité ?

« Le scandale dont a fait l’objet le docteur Raoult est politique, financier. En réalité, la guerre n’a pas été menée contre lui personnellement, mais contre l’hydroxychloroquine : cet homme est un immense chercheur, un grand médecin, avec de vastes connaissances et un CV incroyable ». 

« Azithromycine + hydroxychloroquine est une association qui, soi-disant, additionne les toxicités. C’est une erreur.  Au contraire, les deux composants, lorsqu’ils sont associés, amoindrissent la toxicité cardiaque des deux. Il s’agit d’une désinformation organisée en haut lieu. Il y a effectivement fort à parier qu’il s’agisse d’une histoire d’argent. » 

Docteur Stéphane Gayet, médecin infectiologue et hygiéniste

À noter : Quand un médicament sort, il est breveté pendant un minimum de 5 ans. Il est alors au maximum de sa rentabilité. Le laboratoire qui a déposé le brevet est le seul à pouvoir le vendre. Ensuite, quand il tombe dans le domaine public, il génère beaucoup moins de profit. Son prix de vente baisse et il devient génériquable. Il n’intéresse alors plus les industries pharmaceutiques. 

« C’est devenu un régime totalitaire sur le plan de la santé : on empêche les médecins de s’exprimer et de soigner efficacement ». 

Docteur Stéphane Gayet

Ultime argument : soigner ne rapporte pas d’argent

Des études ont été menées en 2020, dans les services de psychiatrie. Les ailes réservées aux patients atteints de COVID-19 sont restées vides. Les médecins se sont donc demandé si certains médicaments antipsychotiques avaient un effet protecteur contre cette maladie. 

« Certains antidépresseurs ont effectivement une action contre les symptômes neurologiques de la COVID. Le reste n’a aucune efficacité ; au contraire, le clonazépam (RIVOTRIL) aggrave l’insuffisance respiratoire aiguë de la CoVid chez les personnes âgées et favorise leur évolution fatale. L’ivermectine (antimicrobien polyvalent) est par exemple plus efficace que l’hydroxychloroquine. On ne la donne pas. Pire, on attaque les médecins qui la prescrivent. Tout cela est commercial. Cela dérange les projets de l’industrie pharmaceutique.

Les antidépresseurs ne s’attaquent qu’aux symptômes, mais pas à la cause. Il est d’ailleurs possible qu’une part importante des maladies psychiatriques aient une origine infectieuse. Or, les antibiotiques coûtent moins cher que les traitements psy… Les traitements psy ne guérissent pas, ils modèrent les symptômes. Vous comprendrez dans ce contexte, qu’un malade guéri est un client perdu pour l’industrie pharmaceutique». 

C’est une mentalité de banquier, d’investisseur. L’argent est donc bel et bien au cœur de tout. 

La conclusion Rebellissime sur le Conseil de l’Ordre des Médecins

Une autre question vient toutefois nous chatouiller… Comment expliquer cette différence de traitement entre Joël Le Scouarnec, un homme (médecin de surcroît), soupçonné d’avoir commis plus de 300 viols sur mineurs, téléchargé suffisamment d’images à caractère pédopornographique pour que le FBI s’y intéresse… Et ce professionnel qui fait son maximum pour soigner ses patients ? Comment expliquer que pour l’un, le Conseil de l’Ordre des Médecins ferme les yeux et que pour d’autres, il abat, sans pitié, la pire des sanctions ? On relit l’article : la réponse s’y trouve peut-être bien !

Chers lecteurs, sûrement découvrez-vous cette histoire, digne de l’affaire Dreyfus ?

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