Halloween à travers le monde…

C’est Halloween, la fête des morts, en français dans le texte la Toussaint ! Ce n’est vraiment pas très joyeux et pourtant c’est une fête qui se fête de plus en plus. Rebellissime fait un petit tour du monde d’Halloween avec Babbel et Statista. 

Le 31 octobre au soir, sorcières et monstres en tout genre à la recherche de friandises devraient déambuler dans les rues. Mais en France, la soirée s’annonce bien plus calme que dans les pays anglo-saxons, d’où vient la coutume. Bien que célébré par les enfants, Halloween ne séduit pas particulièrement les Français, nombreux à trouver la fête trop commerciale. D’abord appelée All Hallows’ Eve (Veille de la fête de tous les saints) puis Hallows’ Evening, et enfin Halloween par contraction, cette fête anglo-saxonne est essentiellement dédiée aux morts. Pourtant, certains pays se sont appropriés la Fête des morts à leur façon. Entre les punkies d’Angleterre (de grosses betteraves et/ou navets) et les cocce priatorje d’Italie (littéralement, Têtes du Purgatoire), certains de nos pays voisins ont leurs coutumes bien à eux pour célébrer Halloween.

 

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Babbel et les différentes traditions d’Halloween

L’application d’apprentissage des langues partage ses connaissances et recommandations avec nous.

En Espagne, El Día de los Muertos : Chaque région d’Espagne célèbre l’événement de façon différente. En Galice par exemple, les célébrations suivent la tradition. Les festivités démarrent la nuit du 31 octobre avec la Samaín, fête dont le nom est d’origine celtique. Le Día de Todos los Santos (la Toussaint) prend ensuite le relais, avant l’arrivée du Día de los Muertos (Jour des morts). Sculptures et décoration de citrouilles, fêtes costumées et feux de joie sont au rendez-vous.

Conseil Babbel : Essayez la queimada, une boisson alcoolisée à base deaguardiente (eau de vie locale), de café moulu, de sucre et d’écorce de citron, servie dans un récipient en terre cuite qu’on appelle pote. Les foules se rassemblent dans le noir pour mettre le feu à la boisson. Lorsque les flammes s’élèvent et illuminent l’obscurité, les foules déclament une formule magique en galicien, le esconxuro, évoquant les sorcières deSamaín autour de leurs chaudrons.

En Italie, la vigilia d’Ognissanti : Tout comme en Espagne, il existe des divergences entre les traditions d’une région d’Italie à une autre. Le 31 octobre, à l’occasion de la vigilia di Ognissanti (la Toussaint),  les enfants sculptent des citrouilles en forme de crânes et placent une bougie à l’intérieur. Dans la région de la Vénétie, on appelle ces citrouilles Suche dei Morti (Têtes de Morts). Dans la commune de Serra San Bruno, située dans la région de Calabre, les petits garçons transportent leur citrouille de maison en maison en demandant « Mi lu pagati lu coccalu ? » (Vas-tu me donner de l’argent pour le crâne ?). À Orsana di Puglia, commune du sud de l’Italie, les citrouilles d’Halloween sont appelées cocce priatorje (Têtes du Purgatoire) et on les allume pendant la nuit de Fuocacoste (la nuit des feux de joie), le 1er Novembre. Dans d’autres régions, à l’occasion de la Festa dei Morti (Fête des morts) du 2 novembre, les enfants trouvent à leur réveil de petits cadeaux offerts par leurs ancêtres décédés.

Conseil Babbel : Allez à Triora ! C’est là que se déroulent les festivités les plus importantes d’Italie. Cette ville regorge de folklore et de procès en sorcellerie et lors de ce festival, on peut voir plus de 200 citrouilles illuminées, de nombreuses femmes déguisées en sorcières, des banquets, des feux de joie et bien d’autres réjouissances.

Au Mexique , Dia de Muertos : c’est une célébration de la vie et de la mort. Les fleurs se multiplient aux balconnets des maisons. Leur brève espérance de vie symbolise le caractère éphémère de la vie, tandis que leurs couleurs représentent l’énergie vitale. Les familles préparent une vasque et du savon pour que les morts se lavent après leur long voyage et font brûler de l’encens pour les guider sur le chemin du retour. Le dernier jour du festival, les membres d’une même famille se retrouvent pour un pique-nique festif sur les tombes des morts, avec de la tequila et un groupe de mariachis pour l’accompagnement musical.

Conseil Babbel : Ne ratez pas les défilés dans les rues ! Bien qu’ils ne fassent pas partie de la tradition d’origine et aient principalement vu le jour avec Daniel Craig (alias 007 dans Spectre), ils comptent parmi les fêtes les plus animées du monde. Il arrive que des personnes bien vivantes soient transportées dans des cercueils à travers les rues, tandis que des commerçants lancent des fleurs et des fruits dans le cercueil.

Au Royaume-Uni, Kalan Gwav dans les Cornouailles, Calan Gaeaf au Pays de Galles et Old Sauin ou Hop-tu-Naa dans l’Île de Man. Chaque année, des fantômes et des sorcières viennent frapper aux portes pour demander des bonbons. Mais saviez-vous que les déguisements macabres étaient à l’origine des costumes de fantômes destinés à duper les esprits errants et malveillants ? Lors de leurs recherches, les experts en langues de Babbel ont découvert que jusqu’à la fin des années 50, le fait d’aller de porte en porte pour demander des friandises (le fameux La bourse ou la vie) était appelé souling (soul signifiant «âme »), ou guising (guise signifiant «apparence »)en Écosse. Les enfants sculptaient des punkies (de grosses betteraves ou des navets) et se rendaient dans les maisons, portant leurs créations et chantant «Punkie Night Song», une chanson traditionnelle. Ils demandaient à avoir une part de soul cake :le gâteau de l’âme. Les familles partageaient alors le gâteau et priaient pour que les bougies allumées guident les défunts lors de leur retour dans le monde des morts.

Conseil Babbel : Si vous allez en Irlande du Nord, faites en sorte de vous arrêter à Derry. C’est dans cette ville qu’ont lieu les plus importantes célébrations d’Halloween.  Carnavals de rues, feux de joie et feux d’artifice sont au programme. Ne manquez pas l’occasion de faire un dîner copieux en mangeant du colcannon (chou et purée de pommes de terre) et du barmbrack (cake aux fruits).

– En Allemagne, les enfants ne demandent pas « la bourse ou la vie » mais « Süßes oder Saures » (littéralement : sucré ou acide).

– Les Tchèques installent des chaises près du feu pour les membres défunts de la famille.

– En Autriche et en Suède, on laisse des gâteaux encore chauds sur les tables, pour les esprits.

– En Belgique, en Argentine, au Liban et au Pérou, on va déposer des fleurs sur les tombes des ancêtres.

– En Bosnie-Herzégovine, en Croatie, en Finlande et en Pologne, les familles placent des bougies allumées sur les tombes.

Pas très funky !

L’idée de déguiser les enfants en monstres et zombies est déjà assez effrayante. Ajouter à cela l’idée d’attendre la nuit tombée pour qu’ils aillent frapper aux portes de voisins parfaitement inconnus qui ne se sont jamais donné la peine de vous saluer alors qu’on les croise tous les matins… Donc laisser nos enfants frapper aux portes d’inconnus pour qu’aux mieux ils fassent exploser leur taux de sucre et leurs caries et au pire des pire, version Chroniques criminelles, révèlent les vrais monstres, pédophiles et autres psychopathes qui habitent aux alentours… Mouai, bof moyen ! Mais bon, c’est la fête, haro sur les citrouilles et la déco orange ! En revanche, ne comptez pas sur nous pour les déguisements sexy, quel rapport avec les morts, s’il vous plaît ? Et encore moins pour la soirée films d’horreur, y’a qu’à regarder les infos ! Et enchaîner avec Crimes, entre le présentateur et les histoires racontées, la boucle est bouclée !

Halloween n’est pas obligé de vous rendre joyeux. Pensez à tous les fleuristes, avec leur stock de chrysanthèmes sur les bras, toutes ces tombes qui restent désespérément sans fleur, et la mémoire de nos morts qui se prend des vents pendant que les enfants descendent les stocks de bonbons ! R.I.P, nos grands-parents qui se sont battus pour la France qui au bout de 5 générations ne reconnaît pas nos enfants comme les siens, et ne fait que nous diviser et faire grandir la haine, la peur et la méconnaissance de l’autre. R.I.P nos grand-mères qui se sont battues pour les droits des femmes qui en plus d’être payées -20 % que les hommes à poste égal, se font harcelées par leurs supérieurs qui ne leur céderont jamais leur place, et insultées sur la route qui les mène à ce travail de merde pare qu’elles ont eu l’audace de s’habiller en fille ! R.I.P  les rebelles, aujourd’hui, y’a plus de rebelle de toute manière c’est chacun pour sa gueule. Manquerait plus qu’on s’unisse pour les bonnes causes, pire qu’on s’aime les uns les autres !

Manque d’enthousiasme en France

Selon le classement Google Trends, les recherches liées à Halloween sont les plus nombreuses en Irlande. Le Canada et les États-Unis arrivent en deuxième et troisième positions, preuve que la tradition plaît de l’autre côté de l’Atlantique. Quant à la France, elle arrive loin derrière, avec seulement 46 % de recherches relativement à l’Irlande.

 

 

 

Pascaline Boittiaux, Data Journalist, Babbel et Virginie Legourd                                                                                 Le 31 octobre 2017