TOP DES TECHNOLOGIES 2021
Aujourd’hui c’est déjà demain, et si vous en doutiez, voilà 10 bonnes raisons de vous en convaincre sans coup férir !
La technologie prend de plus en plus de place dans nos vies au quotidien et il faut vous attendre à ce que cela soit encore le cas pour les années à venir, car la tendance, sauf catastrophe globale, n’est pas prête de s’inverser… En 2021, nous allons donc voir l’émergence et la consolidation de certaines places fortes de la technologie et cet article va tenter de vous informer de ce à quoi vous pouvez vous attendre en évoquant les principaux thèmes et les principales évolutions qui devraient effectivement connaître une ascension ou un regain significatif.
Après Internet of things, voici l’Internet of behaviors…
Après la grande révolutions des objets connectés (Internet of things), nous allons connaître, désormais, celle de l’Internet des comportements (Internet of behaviors). Non que ce ne soit pas déjà le cas ces dernières années, avec sans cesse plus de temps dévolu à Internet chez le quidam moyen, mais désormais, les grands groupes se sont penchés de façon plus approfondie sur nos habitudes de consommation notamment et nos routines au quotidien, afin de mieux capter ce qui fait l’essence de nos vies, en se basant sur des sources aussi fécondes que les données commerciales (nos achats, nos abonnements, etc.), mais aussi notre activité sur les réseaux sociaux (qui sont en pleine explosion…) et, plus inquiétant peut-être, la reconnaissance faciale et digitale. L’ensemble de ces activités constitue une sorte d’empreinte numérique, qui nous correspond et nous définit dans le monde des « 0 » et des « 1 », et cela peut donc tout à fait être mis à contribution par les acteurs du numérique (étatiques ou privés), afin d’influencer nos comportements. Bien entendu, cela ne va pas sans soulever des questions et des doutes sur le plan de l’éthique ou encore s’agissant du respect de la vie privée, mais il faut bien comprendre qu’en tant que consommateur, face aux avantages et aux facilités procurées par la technologie, une grande partie d’entre-nous (et pas seulement les millenials…) ont déjà plus ou moins ouvert en grand les portes à ce changement.
L’intelligence artificielle … et toutes ses applications
L’intelligence artificielle, aussi appelée IA, est la technologie que l’on incorpore à des systèmes informatiques pour les rendre capables de prendre des décisions, un peu comme nous le faisons nous-mêmes, les humains. La grande différence, à l’heure actuelle, c’est que ces IA grand public ne sont pas encore suffisamment poussées et perfectionnées pour véritablement qu’elles s’avèrent capables de trancher dans toutes les situations et pour tous les contextes. Les IA sont donc plutôt spécialisées et il faut s’attendre à ce qu’elles soient de plus en plus répandues, en étant intégrées à des technologies telles que les voitures, la reconnaissance vocale, les diagnostics médicaux et des tas d’autres choses encore…
Des pans entiers de notre économie risquent donc d’être fortement impactés par l’avènement de l’IA, et cela concerne autant la maintenance des structures ou des appareils, que la science des données, mais aussi la logistique, le support et la programmation. La maîtrise de l’IA est un véritable plus pour de nombreux secteurs, déjà de nos jours, mais cette technologie, cela ne fait aucun doute, va continuer de progresser avec le temps et elle possède un avenir radieux, à l’échelle du monde.
Le cinéma n’est pas avare de démonstrations spectaculaires de ce qu’une IA poussée à son paroxysme (ce que l’on appelle en science fiction une « singularité ») serait capable de produire ou d’apporter. Alors que les scénarii les plus optimistes la transcendent en un véritable guide pour une humanité qui connaîtrait alors une nouvelle révolution de ses modes de vie et de pensée, les plus pessimistes quant à eux, envisagent l’IA parfaite comme une sorte d’antéchrist qui pourrait bien causer la fin de l’humanité, au profit d’un monde mécanique et numérisé à outrance.
Les incontournables blockchains
Qu’est-ce qu’une blockchain ? Ce terme qui prend de plus en plus de place dans nos société numériques est parfois mal maîtrisé, si bien que nous allons commencer par définir de quoi il retourne exactement… La blockchain, pour faire simple, c’est la technologie de base qui permet « d’alimenter » le système des monnaies électroniques, ce que l’on appelle dans le jargon les cryptomonnaies (parmi lesquelles, le Bitcoin, l’Ethereum etc.). Pour schématiser, on peut dire que la blockchain est un peu le «registre numérique» sur lequel sont inscrites les transactions entre les utilisateurs, elle permet donc de lier l’ensemble de la communauté utilisant des crypto-monnaies dans un système cohérent et pérenne. Elle doit son nom au fait qu’à chaque transaction portée au registre numérique, il y a une sorte d’enregistrement qui est réalisé et qui est ensuite stocké dans un nouveau bloc de la chaîne des transactions (c’est d’ailleurs de là que provient son nom…). Notez qu’une fois enregistrées dans ce nouveau bloc, les données inhérentes à la transaction ne peuvent plus être modifiées, la blockchain est donc une condition sine qua none pour que la technologie des cryptomonnaies soit véritablement fiable et sécurisée. Ses avantages quant à eux tiennent en ceci que la blockchain permet de se passer d’intermédiaire ou de tiers et elle permet donc une certaine réduction des coûts pour les entreprises ou les individus qui échangent avec des monnaies numériques, ce qui n’est jamais anodin.
L’hyper automatisation en question
Avec l’avènement des super structures d’entreprises tentaculaires qui maîtrisent de bout en bout l’ensemble de leurs processus (de la production jusqu’à la livraison parfois…), nous sommes en train d’assister à une hyper automatisation des systèmes, à tous les niveaux et à tous les étages. Certains auteurs de science fiction avaient bien senti venir la chose dès le début de l’automatisation, mais il est vrai que ces dernières années, de très nombreuses technologies «charnières » ont vu le jour et ont permis de régler des tas de soucis majeurs qui avaient jusqu’à alors empêché d’en arriver à ce stade.
Le concept est assez simple : il s’agit d’automatiser absolument tout ce qui peut l’être au sein d’une organisation donnée. Notez que ce processus en plein boom ne nécessite pas forcément des technologies connectées, c’est davantage la juxtaposition voire la superposition de plusieurs technologies qui se complètent, qui rend la chose possible. Des entreprises telles qu’Amazon par exemple en sont les meilleures ambassadrices, et avec l’explosion de ce que l’on appelle le e-commerce, qui requiert rapidité et rationalisation des process, il faut bien comprendre que dans certains secteurs, les enseignes qui ne parviendront pas à se focaliser sur cette forme d’agilité commerciale et d’efficacité pure, risquent fort de ne pas passer le cap des années à venir. Toutes les activités ne sont pas nécessairement compatibles avec ce type de transformation, néanmoins, y compris dans l’industrie lourde, mais reconnaissons tout de même que la tendance ne se dément pas et va encore s’accélérer.
Tendre vers une super flexibilité ou risquer la disparition
Avec la crise que nous connaissons actuellement, dès 2020 les entreprises ont rapidement été amenées à devoir s’adapter, avec le travail à distance et tout un arsenal de choses qui ont permis de survivre et parfois même de tirer profit du moment très difficile. Il faut reconnaître qu’en fonction de la maturité digitale de l’entreprise concernée, cela a été plus ou moins aisé, et les entreprises qui ont le mieux et le plus rapidement effectué cette transition, sont celles qui s’appuyaient sur ce que l’on appelle le cloud. Pourquoi cela ? Et bien parce que trouver des solutions sur site, dans le monde physique, est souvent bien plus complexe, coûteux et contraignant que de le faire via le numérique et les solutions dites digitales. En 2021, que la crise perdure ou non, toute entreprise devra se fixer pour objectif d’être hyper flexible, parce que la clientèle l’impose et n’est plus disposée à faire de grands compromis, ou en tout les cas, de moins en moins. Il va donc falloir en passer par ce que l’on désigne comme les technologies ouvertes, qui permettront à la structure de la société considérée de se montrer aussi agile que possible et de répondre aux contraintes dans un temps très court. En outre, les technologies ouvertes donnent aussi l’opportunité d’une veille technologique de chaque instant, ce qui permet de profiter des innovations qui font la différence auprès du client et par rapport à la concurrence, parfois demeurée un peu trop dans l’ancien paradigme économique.
La suite des technologies 2021, à découvrir la semaine prochaine…
Romain Pillard
Le 11 mars 2021