Le diabète gestationnel touche 5% des futures mamans dans le monde. Pas d’inquiétude, il disparaît à l’accouchement. Nos conseils pour bien le gérer…

Durant la grossesse, des bouleversements hormonaux rendent le corps en proie à une résistance à l’insuline. Concrètement, cell-ci a plus de difficulté à stocker le sucre dans le foie. Par conséquent, la glycémie monte. En France, entre 7 et 8 % des femmes enceintes sont touchées par un diabète gestationnel. Il se manifeste généralement vers la  S’il n’est pas pris en charge, il peut représenter un danger tant pour la future mère que pour l’enfant à naître. Néanmoins, inutile de vous alarmer ! Grâce au suivi médical régulier, le diabète gestationnel se détecte assez facilement et se traite aisément.

Rééquilibrer son alimentation

La plupart du temps, le diabète de grossesse se corrige en rééquilibrant son alimentation. Il ne s’agit pas ni de se priver ni de faire un régime. On va adapter les quantités et la nature des apports caloriques. Une prise de poids trop rapide durant la grossesse peut favoriser l’apparition d’un diabète gestationnel. L’idée n’étant pas de perdre du poids, mais plutôt de modérer la prise de kilos en mangeant mieux. Par exemple en intégrant davantage de protéines de qualité, contenues dans les oléagineux, les viandes et les poissons. Pensez à bien les cuire ! Passons en revue quelques principes de base pour mieux gérer votre diabète gestationnel.

Remplacer les tentations par des plaisirs plus sains

Si les envies de femmes enceintes nous poussent souvent vers les sucres rapides.  Mieux vaut s’abstenir ou du moins en consommer le moins possible. Exit les sodas, les biscuits industriels et les pâtisseries bourrées de sucre. Attention également aux aliments raffinés. Privilégiez plutôt le pain, le riz, les pâtes au blé complet. Pour varier vos menus, pensez aussi aux haricots rouges, aux fèves, aux pois chiches et à la patate douce. Ils permettent de composer des repas gourmands avec un indice glycémique bas.

Rééquilibrage alimentaire

N’oubliez pas d’intégrer suffisamment de fibres. Vous pouvez en trouver dans les légumes qui, d’ailleurs peuvent être consommés à volonté, mais aussi  dans les fruits comme la pomme. En plus d’être riche en vitamines, elle présente un index glycémique plutôt bas. Si vous aimez le jus, vous pouvez de temps en temps en consommer un verre. eillez à opter pour un produit sans sucre ajouté.

Opter pour l'alimentation fractionnée

Quésaco ? Il s’agit de manger  plus souvent, en plus petites quantités. Vous répartissez ainsi davantage les apports en glucides. Ceux-ci doivent au minimum être de 150 g. En dessous de ce seuil, le corps puise dans le gras pour fabriquer de l’énergie. Il produit alors des cétones, nocifs pour votre enfant.

Les grands principes de l'alimentation fractionnée

Fixer des horaires de repas : assez espacés les uns des autres, mais pas trop ! Evitez également toutefois de programmer votre dîner tard le soir. Concrètement, prévoyez en plus du petit-déjeuner, du déjeuner, du goûter et du dîner qui constituent les quatre repas de la journée, de légères collations. En milieu de matinée, une autre en fin de soirée, après le dîner par exemple. Dans tous les cas, même si vous êtes prise par le temps, ne sautez pas de repas et surveillez régulièrement votre glycémie. Au petit-déjeuner, optez pour un menu faible en glucides. En effet, la production hormonale rend la glycémie plus élevée au réveil.

Pratiquer une activité sportive légère

Certes, pour équilibrer un diabète gestationnel, l’alimentation joue un rôle capital. Mais, il ne faut pas négliger les vertus d’une activité physique régulière. L’exercice physique participe à la régulation de la glycémie de manière efficace. Avant tout, il vous faut l’aval de votre médecin. Puis, en l’absence de contre-indication médicale et obstétrique, vous pouvez élaborer un programme sportif. A raison de trois ou quatre séances par semaine ne dépassant pas 45 minutes. Bien évidemment, si vous ressentez une gêne ou une douleur, cessez toute activité et consultez un professionnel de santé.

Les sports compatibles

Ce sont généralement les mêmes que ceux préconisés pour les autres femmes enceintes. Evitez ceux qui présentent un risque de chute, de chocs ou de secousses. Privilégiez le yoga, la natation,  la marche,  la gymnastique douce. Durant vos séances, pensez à faire des pauses régulières, à bien vous hydrater et surtout à surveiller votre glycémie à l’aide d’un lecteur. Pensez aussi à toujours avoir sur vous de quoi vous resucrer en cas d’hypoglycémie.