ESPACE DIABÈTE : NOS PHARMACIES SONT AUX PETITS SOINS

Alors le diabète, ça vous parle ? Cette maladie dont le nom est connue de tous semble pourtant susciter quelque peu de déni, et l’on a tendance à en sous-estimer les impacts. Avec Espace Diabète, les pharmaciens vous accueillent, dépistent et conseillent, gratuitement.

 

Espace Diabète, déjà présent dans 300 pharmacies de France  propose gratuitement, sans prise de sang, dans votre pharmacie de détecter la présence d’une maladie ou de symptômes découlant du diabète… et de savoir s’il est temps ou non d’aller chez son médecin faire la prise de sang ! Parce qu’on peut être diabétique sans le savoir ! Et que même les diabétiques ont tendance à oublier qu’ils le sont… Est-ce parce qu’on croit tous la connaître, que de près ou de loin on connaît quelqu’un qui est diabétique, que cette maladie ne nous inquiète pas plus que cela ?  Qu’elle ne nous inquiète pas d’accord, parce qu’elle se soigne et que l’on vit très bien avec elle… Mais encore faut-il savoir si l’on souffre de diabète, et de quel type de diabète, et puis prendre son traitement et ne pas oublier le suivi.

Bon, c’est quoi le diabète ?

La pathologie se manifeste par un taux de sucre trop élevé dans le sang (taux de glycémie supérieur à 1,26 g par litre, à jeun). Le diabète affecte notamment le fonctionnement de la paroi des vaisseaux sanguins, ce qui provoque, à long terme, une altération des petits et gros vaisseaux dans tout notre organisme, avant d’attaquer les nerfs contrôlant les organes. Lorsque nous mangeons, les glucides (autrement dit, les sucres) sont transformés en glucose. Par conséquent, le taux de sucre dans le sang (glycémie) augmente. En détectant cette augmentation, le pancréas réagit en sécrétant de l’insuline. Cette dernière permet au glucose de pénétrer dans les cellules de l’organisme (muscles, tissus adipeux, foie), où il va être transformé puis stocké.

Parmi les risques pour la santé : la cécité, les atteintes aux pieds pouvant conduire à l’amputation, les infarctus, les accidents vasculaires cérébraux, l’insuffisance rénale ou encore les troubles de l’érection. Les complications sont nombreuses : neuropathie autonome cardiaque, néphropathie,  rétinopathie, amputation, neuropathie due à l’atteinte des petites fibres nerveuses. En France, on peut parler de pandémie ! 1ère cause de cécité, 13 000 amputations chaque année, dues à des complications, 1er poste de dépense de santé avant le cancer, 1ère cause d’insuffisance rénale, 2e cause d’accidents cardiovasculaires… ça fait peur et cela devrait nous faire réfléchir et pourtant… Bien que 95 % des Français considèrent le diabète comme  une maladie grave, selon un sondage réalisé par OpinionWay en mars 2016, seul un Français sur trois se fait dépister. Alors que des si le taux de sucre du patient est ramené à un niveau normal, grâce à un dépistage précoce et à une prise en charge adaptée, les risques diminuent de manière significative, rappelle la Fédération française des diabétiques.

Sources : Fédération internationale du diabète.

Type 1 ou Type 2 ?

Si, après avoir augmenté, le niveau de sucre dans le sang redescend à la normale chez la plupart des gens, ce n’est pas le cas pour les personnes atteintes de diabète. L’hyperglycémie devient alors chronique.

Le diabète de Type 1 survient le plus souvent chez l’enfant, l’adolescent et les jeunes adultes. Il est dû à une destruction auto-immune des cellules qui sécrètent l’insuline. Le pancréas ne fabriquant plus d’insuline de façon suffisante, cela entraîne une hyperglycémie. Il devient alors nécessaire d’apporter l’insuline que l’organisme ne fabrique pas en quantité suffisante. Impossible à prévenir, cette maladie est d’origine génétique la plupart du temps. Pour l’heure, on ignore encore les facteurs qui pourraient la déclencher.

Le diabète de Type 2 concerne plus de 90 % des cas de diabète, et il progresse dramatiquement. Entre 2009 et 2013, le nombre de diabétiques a presque doublé. Il survient plus souvent après l’âge de 40 ans, mais peut parfois apparaître dès l’adolescence. Le pancréas ne produit plus assez d’insuline et le glucose s’accumule dans le sang.  Ainsi, l’hyperglycémie s’installe progressivement. Le pancréas tente de compenser en produisant de plus en plus d’insuline. À la longue, l’organe s’épuise et ne parvient plus à fabriquer suffisamment d’insuline. Parmi les facteurs de risque : les habitudes alimentaires, le surpoids, l’obésité, le manque d’activité physique, le tabac, le stress, l’hérédité.

Espace diabète : C’est mieux de savoir !

Voilà un concept innovant qui permet autour d’une technologie reconnue de remettre le diabétique et le pré diabétique au cœur de l’officine en effectuant un examen non anxiogène de contrôle en 2 minutes, sans être à jeun ni faire de prise de sang, afin de donner des conseils et du suivi aux diabétiques et pré-diabétiques de la pharmacie. L’objectif est de développer au cœur des pharmacies, qui voient tout de même passer plus de 62 millions de Français chaque mois, des pôles de suivi et de dépistage de risques dus au diabète et au pré-diabète.

En devenant « Espace Diabète », les pharmacies proposent un service dont l’enjeu est vital pour leurs patients. En effet, le développement de la maladie est indolore et sans symptôme, ce qui fait qu’elle peut rester longtemps inaperçue. Les médecins estiment qu’il s’écoule en moyenne cinq à dix ans entre l’apparition des premières hyperglycémies et le diagnostic. Cinq à dix ans durant lesquels il est possible d’agir afin de prévenir l’évolution de la maladie vers des complications plus graves. C’est rassurant de savoir que les pharmaciens se mobilisent et s’engagent. En effet, ce service et cet accueil gratuits leur coûte tout de même 400 € par mois pour louer la machine. Ils prévoient également de mettre à disposition autour de cet espace les produits adaptés aux patients diabétiques. Attention, ce dépistage, ne dépiste pas le diabète mais des maladies et symptômes en découlant. Si on en est atteint, il y a de fortes « chances » qu’on souffre de diabète. Le pharmacien conseille donc alors de prendre rendez-vous avec le médecin. Espace Diabète souhaite sensibiliser le grand public au caractère chronique et souvent asymptomatique de la maladie, poussant fréquemment à la mauvaise observance thérapeutique chez le diabétique. Fin 2015, Espace Diabète avait équipé 50 pharmacies. Fin 2016, 150 pharmacies avaient déjà suivi le mouvement. Et fin 2017, on compte désormais plus de 300 pharmacies. Dans 5 ans, elles seront plus de 3 000. Merci les pharmaciens !

Éric Laugerias, parrain Espace Diabète

 » Faisons un rêve… celui d’un monde où le diabète ne tue pas en silence une personne toutes les sept secondes dans le monde. Je suis actuellement au théâtre où je joue une pièce de Sacha Guitry. Ne voyez pas ici une quelconque velléité de promotion, mais le titre de cette pièce est pour moi le symbole de mon engagement en tant que parrain aux côtés d’Espace Diabète en cette journée du 14 novembre 2017. Cette pièce a pour titre « Faisons un rêve ». Face à cette pandémie qu’est le diabète, et qui touche aujourd’hui 4 millions de personnes en France, Espace Diabète permet au rêve de devenir réalité grâce à l’installation en pharmacie d’une machine à la technologie révolutionnaire qui permet un dépistage du diabète gratuit, rapide et indolore. Quand on y pense, c’est extraordinaire de pouvoir détecter le diabète sans prise de sang ! Imaginez… Vous posez vos mains et vos pieds sur les plaques de la machine et un simple logiciel, en analysant vos fonctions sudorales (votre sueur), vous fournit en deux minutes un résultat fiable, à n’importe quel moment de la journée, sans avoir besoin d’être à jeun. Espace Diabète propose à tous les malades du diabète, à toutes les personnes à risques et à tous ceux qui s’inquiètent et se posent des questions un rêve éveillé : un dépistage gratuit, indolore et immédiat. Je suis bien éveillé, ne me pincez pas… Je vais de ce pas faire le test dans un Espace Diabète à la pharmacie la plus proche de chez moi ».  Comme l’explique Éric Laugerias, «l’idée de cette campagne est d’interpeller le spectateur : “C’est vrai, je fais ça”;“C’est tout à fait mon père, ma mère, ma sœur, mon copain” ;“Oui, je réagis comme ça” ; “Ca me ressemble…”. Une fois la prise de conscience réalisée, il s’agit de le diriger vers le site www.espace-diabete.com qui lui délivrera alors toutes les informations nécessaires à une bonne prise en charge ». 

Crédit photo  Marie-Clémence David.   

 

Eric Laugérias

Julie (Anne Gaelle Riccio)

 

Denise (Colette Kraffe)

Anissa (Leïla Dane)

 

Carla (Céline Bony)

Rose (Clara Botte)

Marie (Peggy Leray)

 

 

Sur le devant de la scène

En 2016, l’acteur Jean Reno, parrain Espace Diabète pour la Journée mondiale du diabète, appelait au réveil des consciences face à cette pandémie qui touche 415 millions de personnes dans le monde et des millions d’enfants. En 2017, c’est l’acteur, scénariste et metteur en scène Éric Laugerias qui reprend le flambeau. Espace Diabète lui a donné carte blanche pour mettre en scène 7 web saynètes  qui seront révélées sur les réseaux sociaux et sur le site www.scenesdediabete.com à partir du 14 novembre 2017 (journée mondiale du diabète), à raison d’une par mois.

Éric Laugerias et Espace Diabète ont choisi ensemble de faire une campagne d’interpellation, sur un ton humoristique, afin d’éveiller les consciences. Il leur apparaissait inutile de stigmatiser ou de sermonner. Les sept vidéos jouent donc toutes sur le phénomène d’identification. Elles visent à sensibiliser le grand public aux deux sujets délicats dès qu’il s’agit de diabète :

Le déni du dépistage souvent dû à une maladie sans symptômes.

La mauvaise observance du traitement chez les diabétiques, qui va souvent de pair avec une hygiène de vie non adaptée à la pathologie.

Cette campagne vise également à installer le contrôle trimestriel à la pharmacie comme un nouveau réflexe. On comprend également le rôle préventif mais aussi de conseil du pharmacien plus accessible que les médecins. Éric Laugerias, entouré d’une équipe de professionnels, a donc sélectionné six comédiennes (Colette Kraff, Céline Bony, Anne Gaelle Riccio, Peggy Leray, Leïla Dane, Clara Botte) qui abordent dans leur «face caméra » différents sujets inspirés de faits réels. Sans faire peur, il semble en effet indispensable de parler des potentielles complications de cette maladie invisible. Avec humour, tous les cas de figure sont mis sur la table : diabète gestationnel, amputation, non-observance du traitement, diabète type 1 et 2, non-conscience de la maladie par absence de symptômes, complications éventuelles. C’est drôle, et on s’identifie ! Une saynète sera révélée chaque mois, la première, celle du mois de novembre Rebellissime ne manquera de toutes les diffuser !

Virginie Legourd

21 novembre 2017