Coco, Disney Pixar – Rebellissime

Le 19e long métrage d’animation des studios Pixar nous entraîne à la rencontre d’une famille mexicaine, de ses croyances, des ses ancêtres. Super émouvant, COCO se balade dans le monde des morts, non rien d’effrayant, ni de morbide… C’est un film plein de couleurs, de chaleur, d’émotions, d’humour et de mélodie ! Il sort en salle le 29 novembre et en avant-première au Grand Rex précédé de la Féérie des Eaux à partir du 15 novembre. Nous avons eu la chance de le voir en avant- première avec Clarisse et nous livrons nos impressions.
Histoire de famille
Nous voilà au Mexique dans la famille du jeune Miguel. Son arrière-arrière grand-mère, Mamá Imelda, il y a de cela bien des années, bannit la musique de sa famille. Alors qu’elle n’aspire qu’à élever sa fille Coco paisiblement avec son époux, celui-ci, ne pouvant renoncer à son rêve de devenir musicien, sacrifie sa famille, en l’abandonnant. L’interdiction et la “peur” de la musique se sont transmises de génération en génération. Et les descendants qui vivent dans une grande maison travaillent tous ensemble dans la cordonnerie familiale. Mais Miguel, lui, en cachette, aime la musique ! Chanteur et guitariste autodidacte, il rêve de suivre les traces de son idole, Ernesto de la Cruz, le plus célèbre musicien de l’histoire du Mexique. La nuit des ancêtres va être le théâtre de grands chamboulement pour toute sa famille, et pour tous les spectateurs aussi. Le réalisateur Lee Unkrich explique : «Coco est l’histoire d’un garçon de 12 ans qui nourrit un grand rêve et celle d’une famille qui travaille dur, de gens qui respectent les traditions et partagent beaucoup d’amour. Ce garçon pourrait être mon fils. Ou le vôtre. Tous pourraient habiter près de chez vous. Cette formidable histoire a quelque chose de familier pour chacun d’entre nous, et c’est justement ce qui la rend si spéciale»
Histoire de musique
Tout le long du film, on est bercé et entraîné par la musique, avec les chansons de Kristen Anderson-Lopez et Robert Lopez, Germaine Franco et Adrian Molina. Darla K. Anderson, productrice, souligne le perfectionnisme des cinéastes, qui voulaient être sûrs que la musique du film serait authentique non seulement au plan sonore, mais aussi au plan visuel. Elle explique : «Nous avons pris pour modèle des images et des films montrant des musiciens en train d’interpréter de formidables morceaux. Ainsi, quand Miguel joue de la guitare, son doigté est tout ce qu’il y a de plus réaliste. Nous avons aussi engagé plusieurs musiciens mexicains talentueux qui ont mis tout leur cœur et leur âme dans les mélodies du film, et cela fait toute la différence !» Et puisqu’on parle de son, rendons aussi hommage aux voix. C’est Anthony Gonzalez qui prête sa voix à Miguel dans la version originale, et le jeune Andrea Santamaria dans la version française. Darla K. Anderson confie : «Anthony était fait pour ce rôle. Il joue de la musique mariachi depuis l’âge de 4 ans et comprend donc parfaitement l’amour que Miguel porte à la musique et son désir brûlant de se produire sur scène». Si en France Ary Abittan prête sa voix à Hector, dans la version originale, c’est Gael García Bernal qui se livre à l’exercice. Selon lui, «J’ai deux jeunes enfants avec qui je vois et revois les Pixar. Je rêvais de pouvoir travailler sur une de leurs productions, mais je n’aurais jamais imaginé avoir la chance de jouer dans une histoire aussi riche, aussi transversale, qui se déroule en plus au Mexique, mon pays d’origine ! Tout m’attirait irrésistiblement : la musique, les couleurs, l’histoire, les personnages… absolument tout !». François-Xavier Demaison donne quant à lui de la voix au personnage du mariachi. Le réalisateur Lee Unkirch précise : « Nous souhaitions rendre hommage au cadre dans lequel se déroule l’histoire, tout en apportant quelque chose d’inattendu. Nous avons encouragé l’équipe à s’inspirer de la musique traditionnelle du Mexique, tout en les laissant libres de s’inspirer d’autres influences». Tom MacDougall, le vice-président exécutif de la musique chez Disney, déclare : «Notre objectif principal était que les spectateurs quittent la salle en ayant la sensation d’avoir parcouru les rues de Santa Cecilia et passé du temps dans le Monde des Ancêtres. L’expérience musicale authentique que nous leur offrons participe à leur laisser une impression durable du film».
Histoire de musique
Tout le long du film, on est bercé et entraîné par la musique, avec les chansons de Kristen Anderson-Lopez et Robert Lopez, Germaine Franco et Adrian Molina. Darla K. Anderson, productrice, souligne le perfectionnisme des cinéastes, qui voulaient être sûrs que la musique du film serait authentique non seulement au plan sonore, mais aussi au plan visuel. Elle explique : «Nous avons pris pour modèle des images et des films montrant des musiciens en train d’interpréter de formidables morceaux. Ainsi, quand Miguel joue de la guitare, son doigté est tout ce qu’il y a de plus réaliste. Nous avons aussi engagé plusieurs musiciens mexicains talentueux qui ont mis tout leur cœur et leur âme dans les mélodies du film, et cela fait toute la différence !» Et puisqu’on parle de son, rendons aussi hommage aux voix. C’est Anthony Gonzalez qui prête sa voix à Miguel dans la version originale, et le jeune Andrea Santamaria dans la version française. Darla K. Anderson confie : «Anthony était fait pour ce rôle. Il joue de la musique mariachi depuis l’âge de 4 ans et comprend donc parfaitement l’amour que Miguel porte à la musique et son désir brûlant de se produire sur scène». Si en France Ary Abittan prête sa voix à Hector, dans la version originale, c’est Gael García Bernal qui se livre à l’exercice. Selon lui, «J’ai deux jeunes enfants avec qui je vois et revois les Pixar. Je rêvais de pouvoir travailler sur une de leurs productions, mais je n’aurais jamais imaginé avoir la chance de jouer dans une histoire aussi riche, aussi transversale, qui se déroule en plus au Mexique, mon pays d’origine ! Tout m’attirait irrésistiblement : la musique, les couleurs, l’histoire, les personnages… absolument tout !» François-Xavier Demaison donne quant à lui de la voix au personnage du mariachi. Le réalisateur Lee Unkirch précise : « Nous souhaitions rendre hommage au cadre dans lequel se déroule l’histoire, tout en apportant quelque chose d’inattendu. Nous avons encouragé l’équipe à s’inspirer de la musique traditionnelle du Mexique, tout en les laissant libres de s’inspirer d’autres influences». Tom MacDougall, le vice-président exécutif de la musique chez Disney, déclare : «Notre objectif principal était que les spectateurs quittent la salle en ayant la sensation d’avoir parcouru les rues de Santa Cecilia et passé du temps dans le Monde des Ancêtres. L’expérience musicale authentique que nous leur offrons participe à leur laisser une impression durable du film».
Histoire parallèle
COCO se déroule au Mexique et met en scène deux mondes très différents : le Monde des Vivants et le Monde des Ancêtres. Bienvenu dans le monde des ancêtres ! Voilà une thématique bien étrange et qui peut paraître quelque peu morbide pour un dessin animé familial. Mais ça marche ! Et pourtant, je ne suis pas très têtes de mort, squelettes, et ambiance outre-tombe, surtout pour les enfants ! Mais ça marche ! Il y a de superbes couleurs, beaucoup d’optimisme et de joie, l’univers imaginé est très agréable. Au Mexique, toute l’année, ces deux mondes vivent harmonieusement chacun de leur côté, mais une fois par an, pour une journée seulement, ils convergent comme par magie. Le réalisateur Lee Unkrich explique : « El Día de los Muertos est une sorte de gigantesque réunion de famille qui réunit les vivants et leurs ancêtres. Ce n’est pas un jour de deuil mais une fête. On se souvient des membres de sa famille et des êtres aimés qui nous ont quittés, et on fait tout pour les rapprocher de nous et leur montrer qu’on ne les a pas oubliés». Et puis, c’est très touchant. Adrian Molina, coréalisateur et scénariste, confie : «Nous faisons tous partie d’une famille. Les rapports humains en son sein sont à la fois merveilleux et compliqués, mais ils contribuent à faire de nous ce que nous sommes. Cela nous a conduits à nous demander ce qui se passerait si nous avions la possibilité de rencontrer nos ancêtres. Que reconnaîtrions-nous chez eux que nous avons vu en nous-même ?» Pour relier les deux mondes de COCO, les artistes souhaitaient un passage magique. Lors de leurs voyages au Mexique, ils avaient remarqué quelque chose de particulièrement spectaculaire. Le réalisateur Lee Unkrich raconte : «Nous avons participé au Dia de los Muertos à Mexico et avons vu des chemins tracés avec des pétales de soucis qui menaient de la rue aux ofrendas – ces autels sur lesquels trônent les photos des défunts, leurs mets préférés et des objets spéciaux. Nous avons appris qu’ils avaient pour but de guider les esprits vers leur famille». Cette expérience a fait si forte impression sur les cinéastes qu’ils ont choisi d’ériger un flamboyant pont en pétales de soucis orange afin de relier les deux mondes. C’est le pont des soucis… Soucis comme les fleur, on est d’accord. Et il est aussi joli, symbolique que réussi ! Très honnêtement, Coco vous réconcilie avec la fête des morts, en lui rendant sa signification. Elle prend du sens, avec les valeurs de la famille, de l’amour, de la transmission.
Histoire mexicaine
Miguel et sa famille habitent Santa Cecilia, une charmante petite ville dont l’ambiance et l’apparence ont été inspirées par les villages qu’ont visités les membres de l’équipe du film durant leurs repérages, depuis 2011. Mais ces voyages leur ont fait découvrir bien autre chose, comme l’explique Lee Unkrich : «L’histoire de COCO a été inspirée par le peuple mexicain, sa culture et ses traditions. Les Mexicains nous ont fait réfléchir sur nos propres familles, notre histoire, et tout ce qui a forgé les personnes que nous sommes devenues. Nous sommes reconnaissants des opportunités qui se sont présentées, et sommes revenus changés par ce que nous avons vécu». Pour COCO, les cinéastes ont souhaité plonger le public dans la culture qui sert d’écrin à leur histoire. Ils ont donc mené des recherches approfondies dans plusieurs domaines, ont engagé des consultants et des experts, étudié les beaux-arts, les arts populaires, le cinéma, la musique, et sillonné le pays à la rencontre de ses traditions et de son peuple, des lieux et des modes de vie. Lalo Alcaraz, dessinateur publié dans les plus grands journaux et à qui l’on doit la bande dessinée satirique La Cucaracha, a soutenu les efforts des cinéastes pour traiter le thème de la famille. «Les Latinos ont une structure familiale très forte. La famille passe avant tout le reste, et c’est ce que l’on retrouve dans COCO. Grâce au film, les gens du monde entier vont mieux comprendre notre culture et nos traditions, parce que Pixar s’est solidement documenté». Le personnage de Frida Kahlo, une artiste mexicaine légendaire, qui fait partie du monde des ancêtres dans le film y participe. «Frida Kahlo est une référence dans l’histoire du Mexique» déclare Unkrich. «Son art, sa force et son cran nous ont inspiré de multiples manières. Son cameo dans “COCO” rend homage à Frida Kahlo, mais aussi à son travail et au peuple mexicain qui l’adule». Natalia Cordova-Buckley prête sa voix dans la version originale à Frida Kahlo. «J’ai recherché l’esprit de Frida Kahlo toute ma vie, alors être en mesure de donner ma voix à la femme qui m’a appris la liberté le courage n’est pas juste un honneur mais c’est tout simplement magique !» Autre hommage à la culture mexicaine, les alebrije qui prennent vie et accompagnent les ancêtres, tels des guides spirituels. Jessica Katz explique : «Les alebrijes sont des sculptures traditionnelles de couleurs vives, typiques de l’artisanat folklorique mexicain. Ils représentent des animaux fantastiques très colorés comme des lézards aux oreilles de lapin ou des éléphants dotés d’ailes de papillon, et sont magnifiquement ouvragés. Dès le moment où nous les avons vus, nous avons tout de suite su qu’il fallait que nous leur fassions une place dans l’histoire». Ils participent à la magie de l’histoire. Nulle doute que les petits vont les adorer ! Parce que nous les grands, sommes déjà conquis.
Histoire d’en rire
Grâce au personnage de Dante, le chien de l’histoire. Dante est un xolo (abréviation de xoloitzcuintle), une race de chiens originaire du Mexique. Pratiquement dépourvu de poils, il a le plus grand mal à garder sa langue dans sa gueule tant il lui manque de dents… mais il est d’une fidélité absolue envers le jeune garçon. Le scénariste Matthew Aldrich note : «Dante est le confident de Miguel, le seul avec qui il partage sa musique». Cette race de chiens dont on retrouve trace il y a 3500 ans a été appelée Xoloitzcuintle en l’honneur du dieu aztèque Xolotl, auquel s’ajoute le mot aztèque pour chien, Itzcuintli. Réputé garder les maisons contre les mauvais esprits et les intrus, le xolo posséderait des pouvoirs de guérison. Mike Venturini, chef animateur, déclare : «Il arrive parfois que des choses bizarres et assez laides se révèlent étrangement attirantes, et c’est le cas avec Dante. Son manque de coordination nous a donné beaucoup d’idées, et puis il est plutôt sympathique avec son immense sourire !» C’est vrai que Dante nous a bien faite rire, on a tous eu un Dante comme animal de compagnie ! Du coup on sourit, on rit, eh, oui, même plongé dans un univers où n’évoluent que de squelettes. Ceux là sont out de même loin de Thriller. Ils sont à la fois arhci morts, archi crédibles, archi colorés et archi sympathiques. Daniel Arriaga, directeur artistique en charge des personnages, explique : «Toute la difficulté a consisté à leur conférer de la personnalité bien qu’ils n’aient ni peau, ni muscles, ni même de nez ou de lèvres. Nous avons donc joué sur les formes et les couleurs. Nous avons sculpté et étudié l’anatomie du crâne sous tous les angles afin de déterminer où l’on pouvait apporter un peu d’originalité et de charme aux personnages». Ils ont de jolis masques inspirés semblent-il de masques traditionnels mexicains. Et plus ils sont aimés et plus on se souvient d’eux dans le monde des vivants, plus leurs os sont en bonne santé et vigoureux. Du coup, en sortant de la projection, on a comme une envie d’aller fleurir la tombe de nos ancêtres. On se souvient…
L’avis de Clarissse
« Alors j’ai A-DO-RÉ Coco! Étant fan de la culture sud américaine, dont le Mexique où se déroule ce film, et des Disney en général, ça ne pouvait être qu’1 bonne combinaison pour moi. En plus, cela se passe pendant la fête des morts, fête que je connaissais peu à part les symboles de crânes coloriés et j’en ai appris plus sur cette jolie célébration. Comme d’habitude dans les films Disney, il y a beaucoup d’humour, toujours ce courage des héros, les bons sentiments, des musiques tip-top (avec des très bons chanteurs) et surtout l’imagination débordante pour créer le monde des morts, plein de couleurs et de détails artistiques. J’ai en particulier apprécié la représentation des personnages morts/squelettes avec des sortes de tatouages gravés dans l’os. J’ai trouvé beaucoup de ressemblance avec les personnages de « La légende de Manolo ». Alors inspiration ou coïncidence? J’ai également été très émue par ce film puisqu’il traite des proches qui sont partis dans le royaume des morts, j’ai même versé ma petite larme. Pour moi, je résumerais par : « courez vite le voir »»
Pour aller plus loin…
Les enfants pourront prolonger l’aventure COCO en retrouvant la merveilleuse histoire du film dans une édition qui s’adapte à tous, dont les enfants dyslexiques. De multiples fonctionnalités à la fois didactiques et ludiques sont proposées et elles s’adaptent à la fois au niveau de lecture de l’enfant et à ses préférences aussi. Pour ceux qui préfèrent voir l’histoire, il existe des fonctionnalités comme l’alternance des lignes, l’espacement des lettres, la coloration des syllabes, le choix de la police et de la taille du texte. Pour ceux préférant se voir raconter l’histoire, ils pourront alterner phases de lectures et d’écoutes, au travers d’une écoute mot à mot ou d’une lecture audio du texte.
Fiche technique
Réalisateur : Lee Unkrich
Coréalisateur : Adrian Molina
Scénaristes : Adrian Molina, Matthew Aldrich
Productrice : Darla k. Anderson
Producteur exécutif : John Lasseter
Musique originale : Michael Giacchino
Consultant musical : Camilo Lara
Conseillers culturels : Lalo Alcaraz, Octavio Solis, Marcela Davison Avilés, Benjamin Juarez Echenque.
Chef décorateur : Harley Jessup
Superviseur de l’histoire : Jason Katz
Directrice de la photographie – éclairage : Danielle Feinberg
Directeur de la photographie – caméra : Matt Aspbury
Directeur artistique des décors : Nat McAughlin
Directeur artistique des personnages : Daniel Arriaga
Storyboarders : Manny Hernadez, Octavio Rodriguez
Responsable de l’histoire : Dean Kelly
Superviseur des décors : Chris Bernardi
Directeur artistique du shading : Bert Berry
Superviseur des foules : Paul Mendoza
Chef monteur : Steve Bloom
Superviseur des personnages : Christian Hoffman
Chef animateur : Mike Venturini
Superviseur technique : Daniel Ryu
Superviseuse technique des foules : Jane Yen
Superviseuse du rendu : Susan Fong
Superviseur de la technologie globale : J.D Northrup
Responsable modélisation et articulation des personnages : Michael Honsel
Chef animatrice : Gini Santos
Superviseuse des vêtements et de la simulation : Christine Waggoner
Superviseur des effets : Michael K.O’Brien
« Remember Me » : écrite par Kristen Anderson-Lopez et Robert Lopez, interprétée par Miguel et Natalia Lafourcade, produite par Miguel et Steve Mostyn
« Un Poco Loco », « Everyone Knows Juanita », « The World Es Mi Familia », « Proud Corazón » : écrites par Germaine Franco et Adrian Molina
Textes : Pascale & Gilles Legardinier
Clarisse et Virginie Legourd
Le 16 Novembre 2017