LUNETTES DESIGN SUR-MESURE

Damien Fourgeaud Designer

Des fringues, des chaussures, des bijoux… des lunettes ! Du sur-mesure, rien que pour nous. Pourquoi ? Parce que c’est plus confortable, parce que c’est unique, original. Démocratiser ce petit luxe, voilà ce à quoi œuvre le Studio Lissac et son designer Damien Fourgeaud.  Une rencontre et une création Rebellissime !

Vous portez des lunettes ? Bienvenue au club ! Du coup, elles font partie de votre vie, de votre vue, de votre look. A force de les porter, vous vous apercevez même qu’elles en disent long sur votre personnalité. Et comme Rebellissime ne manque pas de personnalité, direction le vaisseau amiral de ce service exclusif, rendez-vous pris avec Damien Fourgeaud au magasin Lissac de Vaugirard

 

Rencontre avec un designer

C’est la première étape ! Damien Fourgeaud nous accueille, un grand trentenaire sympathique, son regard franc, me dit que tout devrait bien se passer.  Parce qu’il va tout de même falloir le laisser scruter mon visage et me poser plein de questions. Alors en plus d’être designer, il faut qu’il soit un peu beaucoup à l’écoute. Et il l’est. Tout d’abord les présentations. Damien a fait une école de Design « j’étais parti pour 3 ans, pour un Master, et puis j’ai été pris en stage chez Christian Dior pour faire des montres et des lunettes. Mais au bout de quelques jours, ils ont transformé mon stage en contrat et je suis devenu designer. J’ai donc passé mon diplôme en travaillant. J’avais 21 ans ! Ensuite, je suis entré chez Quicksilver, le n°1 du surfwear. J’étais designer produit monde pour Roxy-Quicksilver, puis j’ai été nommé directeur produit associé d’O’Neill. J’ai ensuite fondé SurferDeluxe Design Studio en 2009 pour développer mes propres collections » Ce qui ne l’empêche pas de collaborer avec des grandes marques comme Lissac qui a fait appel à ses talents dès la création du Studio Lissac. Damien est donc l’homme de la situation, pour créer les lunettes de votre vie. Pour ce faire, on discute, de ce que l’on attend de nos lunettes, de nos besoins, on explore les différentes options possibles : montures, branches, faces intérieures et extérieures. On découvre également les palettes de couleurs, et avec Damien, on sélectionne celles qui s’accordent le mieux à la couleur de notre peau, de nos cheveux, à notre look.

Il ressort de cet entretien, un prototype, numérisé, une sorte de schéma que Damien va un peu perfectionner avant de vous envoyer un mail avec le schéma du prototype. On peut alors valider ou demander des modifications. C’est bien de savoir que l’on peut discuter que l’on a un petit pouvoir de décision, un pouvoir de création même !

 

Plus qu’une attente

On peut se demander pourquoi un designer… « Si le client sait exactement ce qu’il veut , je réalise le dessin de la monture souhaitée. Je suis alors le bras exécutant ! Je vais évidemment lui donner mon avis, mais c’est le client qui a le dernier mot ! J’ai aussi un rôle de conseil, pour les clients qui sans savoir exactement ce qu’ils veulent, veulent un designer pour avoir un modèle rien que pour eux. Je vais alors leur  dire ce qui leur va ou non, ce qui peut ou non se faire , les couleurs, les formes qui leur vont ».

Et puis, Il faut bien rendre à César ce qui est à César et donc à Lissac ce qui est à Lissac. L’expertise issue de l’optique médicale fait partie de la spécificité de l’enseigne. En effet, depuis plus de 85 ans, Lissac propose des équipements d’optique médicale adaptés aux personnes atteintes de malformation. L’enseigne a développé et peut mettre en œuvre des compétences pour répondre à des cas aussi spécifiques que délicats. Il peut s’agir de montures destinées à des personnes présentant des déformations faciales ou des affections orbitaires (aplasies, lorsqu’un organe ou un tissu est atrophié ; angiome, c’est à dire une tumeur bénigne des vaisseaux sanguins ; asymétrie faciale, ptosis, quand la paupière supérieure chute sans que l’on puisse la relever). Dans ces cas, les lunettes standardisées ne sont pas adaptées. Il y a des affections qui nécessitent que les montures possèdent des calibres différents d’un œil à l’autre. D’autres doivent offrir un appui nasal spécialement conçu.

Lors de notre visite à l’atelier à Clamart, tous ces termes compliqués et parfois inquiétants sont dédramatisés, compris, maîtrisés par le savoir faire de l’équipe. Jamel, nous explique et nous montre  les montures. Réalisées sur demande et sur-mesure pour s’adapter aux visages accidentés, handicapés. Chaque détail compte et on comprend bien l’utilité des montures sur-mesure.

 

Est-ce qu’on en a vraiment besoin ?

Euh… Vous pouvez répéter la question ? Depuis quand, a-t-on besoin d’avoir besoin d’un accessoire ? Évidemment, on peut vivre sans, mais on vit tout de même mieux avec. Le sur-mesure garde une connotation à l’ancienne. Celle des tailleurs, des bottiers, par exemple. Ça sonne souvent chic et quelque peu old style. En 2017, on parle plus de personnalisation, de la demande croissante de différenciation qui émane des consommateurs. Chez Nike, on personnalise ses baskets, en ligne. On dépasse largement le stade des noms et n° floqués ou brodés. On se fait styliste grâce aux technologies mises à disposition en ligne. C’est la customisation… de masse ! Tout cela avec la complicité des réseaux sociaux qui poussent au développement des profils uniques. Chaque utilisateur se voit offrir des outils pour personnaliser son profil, ses contenus. Individus et personnalités cherchent à se distinguer. Nos mobiles, nos vêtements, nos voitures, notre mobilier et même nos livres peuvent être personnalisés. Pour Damien, une des réalisations très marquante est celle destinée à un DJ. «Il voulait embarquer sa musique partout avec lui, nous lui avons mis des clés USB à l’extrémité de ses branches de lunettes. On a découpé des clés USB, incluses dans l’acétate et intégrer aux manchons. C’est hyper discret, vous ne voyez rien du tout. Du coup, il a des lunettes design, modernes, et en plus il a toute sa musique dedans ! Une fois arrivé en boîte, il déclipse, il mixe et c’est le roi du monde ! ». Mais le sur-mesure, n’est pas fait que pour les cas particuliers ou des demandes excentriques de stars et de divas. Il présente d’indéniables plus «En plus des verres adaptés à la vue, avoir des montures adaptées et faites sur-mesure pour un visage, permettent que les montures soient parfaitement centrées sur le visage, ce qui est impossible sur des montures produites en série, même de la meilleure qualité et de la meilleure façon. On peut aussi choisir des formes de branches plus ou moins  originales ». confirme Damien. Et puis, il y a des plus qui font la différence. «Le nom de la personne inscrit sur l’intérieur des branches. C’est automatique, mais certains préfèrent d’autres annotations. Il m’a tété demandé le numéro de téléphone, en cas de perte cela peut servir… Vous pouvez choisir de le mettre à l’extérieur également. Vous choisissez où, la police, la disposition… Certains incrustent une pierre qui leur est précieuse, comme de la météorite. On peut ajouter des rivets sur les branches… » précise Damien. Bref, tout est possible.

 

le travail du designer

Laissons-lui la parole au designer. « Lors du rendez-vous client en magasin, je dessine le projet de monture en 40 minutes. Je prends des photos, pose des questions pour réaliser la fiche technique. Elle reprend les principales mesures et proportions qui pourront par la suite être réajustées. Une fois ces grandes lignes déterminées, on va pouvoir poser le dessin de ces futures montures sur le visage pris en photo. Ensuite on réalise le prototype en impression 3D, à l’atelier. C’est lui qui va permettre au client de se faire une première idée de ses futures lunettes. Lors du second rendez-vous, cela nous permet également de voir si tout est conforme, d’ajuster éventuellement les mesures prises. Quand tout est OK, l’atelier lance la monture finale en imprimante 3D. Le fichier 3D va être lu par une commande numérique qui va découper dans l’acétate, la matière dans laquelle sont fabriquée les lunettes. Il en ressort une monture sur-mesure ». Plus besoin d’atelier ni d’artisan alors ? «imprimante 3D, commande numérique pour la découpe, le travail de gros en somme. Mais toute la qualité et la finition des lunettes, réside dans les mains de l’homme. Les artisans lunetiers qui travaillent chez Lissac sont des génies ! Ils ont de l’or dans les mains. Polissage, incrustation de rivets, charnières et autres petits éléments, mat ou brillant… Tout cela, la machine ne pourra pas le faire. Pour un résultat parfait, les montures sont finalisées à la main par les artisans Lissac ». Mais, Damien est très modeste Au sein du Studio Lissac, il est le seul designer. Il travaille avec les artisans lunetiers (une dizaine) de l’atelier Lissac qui fabriquent les montures médicales et sur-mesure du Studio Lissac. Avec lui, Lissac apporte un designer spécialisé et reconnu dans le milieu du design produits. On dépasse le fait de porter, certes un grand nom, mais apposé sur des modèles produits en série. On a son propre designer, parce que Damien, que vous voyez là, reçoit tous les clients du Studio Lissac. Même s’il n’est pas question de visagiste, mais d’instinct, Damien sait la forme et la couleur qui se prête le mieux à votre visage. «Il y a les tendances, par exemple le très carré qui ne va pas à tous les visages. Mais avec le sur-mesure, on peut donner de l’arrondi ou du carré à une monture, mais en tenant compte de la morphologie du visage. On peut par exemple, faire plus épais en haut, plus fin…. C’est du design. Je pars du visage de la personne pour créer la monture ». Et c’est bien là toute la différence. Le concept du Studio Lissac s’adresse à plusieurs catégories de clients. «Les personnes qui peuvent avoir une petite malformation au visage et ne trouvent pas de lunette « mode » dans l’offre commerciale. Beaucoup de gens se retrouvent en effet dans le gap entre le médical et le fashion. Je vais donc réaliser une monture très branchée, adaptée à leur visage. Je reçois par exemple, beaucoup de rugbyman. Ils ont le nez cassé et n’arrivent pas à trouver de lunettes. Le côté unique attire également beaucoup de célébrités : cinéma, politique, télévision»  explique Damien. Ces modèles uniques sont d’ailleurs un bel outil de communication puisqu’on les retrouve non seulement sur des visages célèbres mais aussi sur le Facebook. A tel point que le Studio Lissac est devenu une source d’inspiration dans le monde entier, pour son concept de lunettes uniques. « Aujourd’hui, les marques et créateurs s’inspirent de ce qui a déjà été fait pour le remixer. Nous sommes sur des modèles uniques, inédit. Si je devais chercher des sources d’inspiration, j’y jetterai un œil en tout cas ! »

Au cœur de la création : morceaux choisis du rendez-vous avec le Designer Damien. 

– « Vous ne travaillez qu’un côté ? « 

–  » Oui, parce que généralement le visage est symétrique, et mis à part des sourcils un peu plus hauts. Du coup, je travaille un côté et viendrai peaufiner si besoin lors de l’essayage. Mais c’est tout personnel comme façon de travailler ! « 

– « A ne pas faire entre les rendez-vous ? »

– « Changer radicalement de coupe ou de couleur de cheveux. Vous êtes libres évidemment, mais cela risque de remettre en question le forme et la couleur des montures ! « 

-« Qu’apporte la présence du client lors de votre travail lorsque vous dessinez le projet ? »

– « Lorsque je dessine le projet de la monture, c’est le moment où le client peut intervenir sur la forme. Plus ou moins papillon, rond, carré, large… Mais généralement, j’ai ma petite idée derrière la tête. Je visualise dans ma tête ce qui peut le mieux aller au visage. Il faut aussi prendre en compte le bon positionnement sur le nez ». 

Du côté du client, en l’occurrence, me myself and I, pas évident de se rendre compte de ce que ça va donner en vrai, en regardant le projet posé sur une photo de moi. 

– « Quel est votre rôle dans le choix de la couleur ? »

– « Idéalement, nous sommes entouré de grandes plaques d’acétate avec les grandes tendances couleurs, effets… On discute avec le client de ces volontés, je peux alors lui présenter certaines plaques, lui faire des propositions… « 

Côté client, c’est comme lors d’une séance shopping. Comment choisir ? Tant de couleurs, de reflets, de possibilités. Et Damien me dit qu’il a ciblé !!! Au départ, je n’avais pas pensé à des montures avec une couleur différente à l’intérieur. En voyant l’ultra-violet intérieur or… Je me suis dit c’est too much, je n’oserai jamais… Mais j’aime bien… Oui mais plus sombre, toujours violet mais foncé avec des reflets ? Et plus j’hésite, plus il m’en montre jusqu’à me dévoiler tout son stock en violet ! Mais l’ultra violet me rappelle. Alors je demande conseille à mon designer ! Qui me dit « Si, si, il y a des limites… Des limites de stock, mais aussi pour les plaques avec deux faces, ont ne peut pas changer et prendre une des face, la découper et la coller sur une autre double face… En revanche, on peut composer des double face. Attendez, je prends la plaque en photo et vous voyez sur l’ordi ce que ça peut donner en monture ». Pas assez violet, trop flashy, je sens que je peux devenir vite super relou… Alors tranquillement mais sûrement, Damien me ramène à l’ultra-violet et or pailleté. « Comme cela, c’est super joli, on voit l’or sur branches, un peu sur le côté… c’est un super rendu ». Je réfléchis… A ce stade de la discussion, cela fait presque une demi-heure que l’on discute. On se tutoie ! « Regarde qu’est-ce que tu en penses ? C’est la couleur que tu aimes, même si tu crains qu’elle soit super prononcée, c’est très jolie. Tu peux te le permettre. Parce qu’on a une forme un peu papillon, mais qui le suggère sans l’appuyer comme le font les modèles papillon, on recouvre en les suivant les sourcils… La monture s’arrête à leur limite. On adapte la forme de tes rêves que tu peux voir dans les collections dans le respect des traits de ton visage. Du coup, tu as le style, la forme et ça te va ! J’ai féminisé la forme et le violet ajoute au côté charismatique». OK, inutile d’en rajouter, je suis convaincue.

Questions Rebellissime

Rebellissime : Selon toi, quel style de lunettes est le plus rebelle et pourquoi ? 

Damien Fourgeaud :  Des lunettes sur-mesure bien entendu !!! Cela montre qu’on a envie de se différencier des autres et surtout d’avoir une paire de lunette qui nous va très bien

Rebellissime :  Ta ou ton rebelle à lunettes préféré ? 

Damien Fourgeaud : Johnny Deep

 

La personnalisation 3D

Pour Lissac, c’est sur la technologie 3D que s’appuie l’offre de différenciation. Le potentiel des imprimantes 3D doit permettre de démocratiser et rendre accessible une offre souvent réservée aux privilégiés. Du haut de gamme, de l’écoute, pour répondre aux attente de tout à chacun.

Nombreux sont ceux qui voient dans l’impression 3D l’arrivée d’une 3è révolution industrielle. Cette technique jusqu’alors coûteuse et prenant beaucoup de place, tend à se généraliser. Au dernier Noël 2016, par exemple, les imprimantes 3D entrent dans la chambre des enfants. Chez Lissac, le système de personnalisation mis en place propose de créer des modèles uniques, aux goût, style, morphologie de chacun. La conception, la fabrication du prototype, puis la fabrication et l’assemblage des lunettes (étapes réalisées manuellement dans l’atelier de Clamart), participent à ce concept ultra personnalisé des lunettes sur-mesure. L’utilisation de l’impression 3D simplifie les étapes de production, mais réduit également l’empreinte carbone de l’entreprise, puisque tout est local. Cette technologie utilisée depuis 2014 par le Studio Lissac réduit aussi le temps de fabrication du prototype et de ce fait de la monture définitive. Tout cela à partir des préconisations du designer maison Damien Fourgeaud.

Du schéma qui ressort de l’entretien avec Damien, les données du fichier 3D sont transmises à l’atelier de Clamart. C’est là que se trouve l’imprimante 3D qui va produire un prototype de la monture imaginée par Damien (et nous un peu aussi). Ce prototype imprimé en quelques minutes est ensuite envoyé au magasin pour que le client puisse l’essayer. Rien à voir avec ce fichier papier reçu. Pour tout vous dire, j’avais un peu peur, parce que le résultat papier après le 1er entretien se plaquait sur mon visage pris en photo vite fait et même si j’aimais, l’idée, la matière, la couleur, tout ce que m’avait montré Damien, j’avais un peu peur. Un conseil : ne pas faire de fixette sur la tête qu’on a sur la photo vite faite.

 

Des résultats !

Retrouvons donc Damien, pour l’essayage prototype. Quand le jour approche, ça bouillonne, on se pose des questions. Et si je n’aime plus ? Et si je voulais changer de coiffure ? De couleur de cheveux ? Et quand le jour arrive, l’effet plaquage sur le visage de la photo disparaît. On essaie des montures. On s’examine, comme quand on fait du shopping fringues ou accessoires. Alors, si je me tourne comme ça? Ouais, et si je regarde comme ça ? Ouais… Et de dos ? Non, je plaisante ! Il faut imaginer avec la couleur puisque le prototype est noir. Damien le scrute sur vous, pas sur vous, sous toutes les coutures, et ajoute si besoin des notes (longueur des branches par exemple) pour d’éventuelles corrections à intégrées au plan. Elles seront reprises sur une nouvelle fraiseuse 3D à commandes numériques pour produire la face et les branches des lunettes définitives en acétate. Le dessin de la monture, aussi spécifique soit-il, est reproduit dans ses moindres détails dans la couleur et la nuance choisie. Les finitions sont alors réalisées en atelier de fabrication par un artisan, avant livraison dans le point de vente sous 4 semaines. A réception, Damien vous contacte par mail ou par sms pour fixer l’ultime rendez-vous. Rendez-vous avec les lunettes de votre vie ! C’est le moment de la découverte, de la rencontre, celui de l’ajustage des derniers petits réglages. Vous enfilez une nouvelle paire de lunettes et comme elles sont à votre vue, vous voyez plus que clairement la différence !

Au début, je les ai trouvées jolies, mais très violettes, mais jolies, mais très violettes. Évidemment, j’ai douté… Évidemment j’ai envoyé un selfie à ma mère ! Et demandé 100 fois à mes chéris ce qu’ils en pensaient. « oui, bien, bien, super ! » J’espère qu’ils ne disent pas cela pour me faire plaisir…  Ce qui est certain, c’est que je me sens bien dedans, et que quand je me croise dans les miroirs, je ne me reconnais pas tout de suite. Comme quand on essaie un nouveau look… et qu’on se sent bien dedans. « Ma chérie, mais tou es magnifaïque ! » Me suis-je dit ! Ou alors « ça, c’est vraiment toi, ça se sent, ça se sent, ça se sent que c’est toi ! ». Révélation de personnalité, bien-être, bonheur !   Et je l’ai vu, partout où j’allais, cette nouvelle tête avec mes nouvelles lunettes inspire la sympathie, le sourire ( pas moqueur). Cela va même sur des compliments directs sur mes lunettes. Je me sens bien  dans mes lunettes !

 

Travail récompensé ! 

L’offre de montures sur-mesure de Lissac a été récompensée en décembre 2014 par le Trophée de l’Innovation du magazine spécialisé LSA dans la catégorie « Services ». Cette distinction consacrait autant la dimension technologique de la démarche que son impact sur le marché.

 

 

Studio Lissac,  lunettes sur-mesure, à partir de 500 € environ les montures sans les verres et 30 € pour les extras.

Magasin Lissac de Vaugirard

328, rue de Vaugirard – 75015 Paris

Prix : à partir de 520 €

Création de lunette optique ou solaire sur-mesure

 

Damien Fourgeaud, Jamel de l’atelier Lissac et Virginie Legourd                                   

                                                                                                                                                                              Le 28 Février 2017