SANTA & Cies à la Salle Mômes

Le 6 décembre, Alain Chabat sort son nouveau film, Santa & Cie et présente à la presse le nouveau concept du Pathé Gaumont La Villette :  la salle Mômes dont il est le parrain. Coup double !

On comprend mieux pourquoi les professionnels du jouet constatent que les achats de Noël tardent à commencer. Ils commencent plus tard cette année, même si les pronostiques restent bons. S’il vous reste encore des questions sur Noël, sa magie… en allant voir, Santa & Cie, tout s’explique !Parce qu’à l’approche du réveillon, figurez-vous que les 92 000 lutins chargés de fabriquer les cadeaux tombent tous malades. Pour les sauver, Santa Claus, doit se rendre sur Terre pour chercher un remède, mais aussi de bons alliés parmi les Parisiens pour l’aider à sauver la magie de Noël. Merci pour ce joli conte, merci également, Alain Chabat de nous présenter cette nouvelle salle spécialement dédiée aux enfants et à leur famille. Direction Vill’Up, à la Villette, au Gaumont Pathé.

©FrédéricBerthet

Rebelle Santa

Comme nous le dit Alain Chabat avant la projection, le film offre une version très « documentée« , il paraît qu’au pays de Santa et des lutins, « ça se passe exactement comme cela« . Tout s’explique…

Une vision du Père Noël, vert, retour aux origines, à la nature et non au rouge du commerce et de Coca Cola. Un Santa qui ne comprend pas bien les Parisiens, les enfants d’aujourd’hui, le concept d’acheter, vendre, commercialiser tout et surtout le jouet. Comme le dit le lutin Magnus, « un bon jouet c’est un jouet fabriqué avec amour, un jouet qu’on fait en s’amusant« . Magnus, le lutin ne comprend pas pourquoi lui et ses 92 000 potes devraient fabriquer 100 000 jouets sans s’amuser plutôt qu’un seul en s’amusant… Le concept de l’industrialisation… « On sait que dans les années 30, Coca Cola a mis son Père Noël en rouge pour être cohérent avec la couleur de la marque. Mais avant ça, il y a d’innombrables illustrations de St Nicolas représenté en brun-marron avec des broderies dorées, en vert… Je suis simplement revenu au personnage original. Obélix a des braies rayées bleues et blanches, le Marsupilami est jaune et noir, Santa est vert. Et c’était une question de plus pour lui quand il arrive chez nous : « Pourquoi ils me mettent en rouge tout le temps ?… » s’amuse Alain Chabat. Un père Noël à la fois candide et cash, qui lui va comme un gant. A tel point que je me suis finalement dit : « Bah oui, c’est évident, c’est lui le Père Noël« . Il faut dire qu’avec les cheveux et la barbe, cela ne fait plus aucun doute. Belle performance que d’être à la fois acteur, réalisateur et… multicasquettes! « Merci beaucoup. Réaliser un film c’est être 100% conscient de tout ce qui se passe sur le plateau, répondre aux questions, diriger, etc. Là où jouer demande un abandon total. Ce n’est donc d’habitude pas mon exercice favori de jouer et diriger en même temps. Mais cette fois, ça a été énormément de plaisir. Grâce à l’équipe et mes partenaires de jeu – Golshifteh, Pio, Audrey, Grégoire et David, les enfants et une coach, Célia Granier Deferre, qui m’a aidé à travailler le rôle en amont. Je suis arrivé préparé sur le tournage et j’ai pu m’amuser davantage » explique Alain Chabat.

Dans une société qui a du mal a rire de tout, à sourire même tout simplement, rire sur le sujet peut poser question. « Non, je me suis plutôt joyeusement lancé dans cette aventure, avec ce Santa largué qui découvre petit à petit notre monde, l’argent, les enfants… Didier, mon premier film, est l’histoire d’un chien qui se transforme en homme et interagit avec notre environnement en gardant ses réflexes canins. J’aime toujours beaucoup le principe du poisson hors de l’eau et c’était un plaisir de m’amuser à nouveau différemment avec ça. Je ne voulais pas non plus baser tout le film sur ce système, pour aussi emprunter d’autres chemins, explorer d’autres pistes » précise Alain Chabat. Et cela fonctionne, c’est drôle, parce que décalé, actuel. Parce que c’est unificateur : l’amour, la famille, les enfants, même avec leurs « défauts », finalement on les aime ! Parce que ce n’est pas gnangnan, ni complaisant et pourtant, quand on rit, quand on se moque, ce nest jamais méchant. On peut faire rire de tout quand a de l’humour ! Et l’humour Chabat manque, contents de l’avoir retrouvé ! « Après le Marsu, en 2012, j’ai décidé de faire une pause. Ça m’a permis de prendre un peu de recul et faire une sorte de « reset ». J’étais donc assez relax quand, à Noël 2015, cette histoire m’est tombée dessus. J‘ai commencé à l’écrire pour m’amuser. Et je me suis pris au jeu. Le scé- nario a pris forme et, avec mon producteur Alain Goldman, on a décidé de très vite se lancer dans l’aventure de la fabrication de ce film. Finalement, du 25 décembre 2015 – date de la première ligne d’écriture – au 6 Décembre 2017 – la sortie en salles – il s’est passé moins de 2 ans. C’est la première fois que je vais aussi vite pour faire aboutir un projet de film » s’amuse Alain Chabat. Alors, oui, allez le voir, en famille, avec des enfants ou non, c’est vraiment tout public. Notre junior a ri avec ce père Noël largué et un peu râleur ! Selon lui  « C’est réaliste, je crois que ça se passerait comme cela s’il débarquait ici et maintenant !« 

 

Une autre vison

En France, il y a peu de comédie sur le sujet. On se souvient du Père Noël est une ordure, mais rien à voir avec le secret du Père Noël et on se demande bien d’où vient cette idée. « C’était aux États-Unis, à Noël. Une période que les gens fêtent à fond, chacun décorant sa maison, leurs rues, dans les magasins… Je me suis imaginé Santa Claus débarquant quelques jours avant Noël et découvrant cette ambiance folle, avec sa candeur et son innocence » raconte Alain Chabat. Il nous offre une délicieuse vision de Noël, grâce aux effets spéciaux. « On devait voir 92 000 lutins dans la fabrique de jouets, toutes et tous avec le même visage. Techniquement, c’est de la multi-pass, du motioncontrol, beaucoup de fonds bleus (pas verts, c’est la couleur du costume de Santa)… Sans jamais que toutes ces contraintes ne gênent comédiennes et comédiens. J’ai eu la grande chance de travailler avec un formidable superviseur d’effets spéciaux numériques – Bryan Jones – qui, de la préparation à la fin de la post-production, a suivi, coordonné et donné vie à ces 540 plans truqués, parfois très complexes« . C’est réussi, parce qu’on ne se rend compte de rien ! Bon, quand même, on se demande pour les lutins.  » Lors du casting des lutins, la performance de Bruno Sanches était complètement à part, poétique et crédible à la fois (oui, il fallait être crédible en lutin aussi bizarre que ça puisse paraître). Son imaginaire autour du monde du Père Noël et des lutins est très riche et il l’a insufflé à son personnage. Pour les lutines, ma fille Louise a passé le casting et sa proposition était là aussi très inventive, visuelle et totalement décomplexée. Quand j’ai vu le résultat, c’était évident. Louise a eu l’occasion de faire des clins d’œil dans mes films mais c’est la première fois que nous travaillons ensemble aussi professionnellement. Ça a été très simple, je dirigeais une comédienne et, comme c’est ma fille, je pouvais aussi avoir avec elle une communication non verbale. Elle traduit le moindre de mes haussements de sourcil et pareil pour moi. À côté de ça, vu la complexité des effets visuels dans les scènes qui impliquent des lutins, le tournage pour Bruno et Louise a été très technique. Mais ces contraintes se sont vite transformées en plaisir car chaque lutine et chaque lutin qu’ils interprètent est différent. L’occasion de jouer 46 000 personnages dans un film n’est pas si fréquente » remarque le réalisateur.

Casting sympa

Oui, c’est vrai il y a Alain, son humour mais pas que… Il y aussi des rennes ! Comment ça se passe un tournage avec de tels animaux ? « Le renne est un animal très doux, mignon, vraiment charmant et attachant. Bon, il arrive que parfois un mâle ait besoin de se faire respecter du reste du troupeau et il est alors un peu moins docile. Là, il vous regarde en poussant un grognement sourd et en penchant la tête avec ses bois dirigés vers vous. Dans ces moments-là, j’avoue que je ne faisais pas le malin. Muriel Bec, la formidable dresseuse qui a travaillé avec nous, a trouvé les animaux auprès d’éleveurs. Ils sont tous très attachés affectueusement à leurs bêtes et la relation qu’ils entretiennent avec elles est très belle. Nous avons travaillé avec douze rennes et il y en a huit à l’écran qui tirent le traîneau » raconte le comédien. Et avec les enfants, du coup, vous leur avez bien dit que vous n’êtes pas vraiment Santa Claus ? Après cette expérience, comment gèrent-ils leur rapport au Père Noël ?  « Le Père Noël existe, je ne comprends pas votre question » s’étonne Alain Chabat. Nous voilà rassurés. L’acteur réalisateur porte un regard à la fois professionnel et bienveillants sur les acteurs du film. « Les deux petits comédiens de SANTA & CIE sont incroyables de naturel et de présence… Pour moi, les animaux et les enfants sont l’inverse d’un cauchemar à travailler. C’est toujours étonnant et enrichissant. Coralie Amadeo, la directrice de casting, et son assistante Lisa Lhoste, ont rencontré beaucoup d’enfants avant de trouver Tara Lugassy et Simon Aouizerate. Nous avons travaillé avec eux à la fois de façon très ludique et professionnelle. Ils sont aussi concentrés que dissipés, aussi créatifs dans les impros que précis avec les textes, le meilleur des deux mondes. Ça a été une joie de vivre cette aventure avec eux. Ils ne savaient jamais quelle scène ils allaient jouer et découvraient l’histoire à mesure qu’on la tournait. Le résultat est un mélange de dialogues écrits pour eux et de propositions nées de leur imagination. Pour leurs parents, j’avais très envie d’un couple de cinéma inédit. J’ai très tôt pensé à Pio Marmaï. J’aime son travail, ses choix, sa discré- tion et la façon dont il aborde son métier de comédien. Pio est très généreux dans ses propositions, il a beaucoup d’exigence et une super énergie. Et c’est un super compagnon de route sur un film, avec toute l’équipe. Quand Golshifteh Farahani est venue faire une lecture pour le personnage d’Amélie, ça a été le coup de foudre. Une évidence pour moi. Elle a tout de suite donné au personnage une vérité qui allait ancrer ce couple dans une réalité, tout en y insufflant naturellement une poésie et une spiritualité pour accepter qu’ils reconnaissent ce Santa comme le vrai Père Noël. Golshifteh a une grande intelligence du texte et ses propositions n’ont fait qu’enrichir le personnage et le film. Le tout dans une énergie constamment positive et beaucoup de rires. C’était une joie et un privilège chaque jour de travailler avec elle. J’aime beaucoup le couple qu’elle et Pio incarnent. Ils s’aiment, forment une équipe solide, qui fait face aux problèmes de boulot, de famille, d’éducation de leurs deux enfants et en plus de ce Père Noël qui s’incruste chez eux !  Audrey Tautou est Wanda Claus. Elle est la Mère Noël ! En plus d’être cette comédienne extraordinaire, elle a pour moi un truc extra-terrestre qui me fait croire qu’elle vit au pays des lutins, je n’en ai aucun doute. Audrey, en plus de cette magie, a cette énergie et ce caractère bien trempé. Il fallait ça pour Wanda. C’est elle qui met Santa dehors pour aller régler ce problème de lutins. Sans elle, il attendrait que ça se règle tout seul ! Il a beau être Père Noël, il n’en est pas moins homme… Je suis fan. Quant à Grégoire Ludig et David Marsais du Palmashow qui jouent les policiers, ils me font rire. Et, que ce soit Grégoire et David du Palmashow, Kyan Khojandi, Bruno Sanches ou les artistes qui viennent du sketch télé ou du Net, il y a un fonctionnement commun avec lequel je suis familier. Nos parcours sont différents mais le fait de pondre de la vanne au jour le jour donne une grande légèreté au travail. On cherche, on propose, c’est bien on garde, c’est pas bien c’est pas grave, on cherche autre chose… » voilà comment Alain Chabat boucle ce petit tour de casting.

©FrédéricBerthet

 

La salle Mômes

Un nouveau concept. Elle est belle. Elle est colorée. Il y a de gros pouf Fatboy®, des méridiennes, des banquettes aux côtés des traditionnels fauteuils. Super les pouf et méridiennes devant pour s’affaler comme à la maison mais aussi se mettre à l’aise quand on attend bébé ! Se retrouver côte à côte avec les enfants. Deux ados ou un adulte et un enfant, voir deux si c’est un tout petit qui s’affale sur vous, 3 enfants, à vous de voir ! Il y a aussi des fauteuils confortables et il y a surtout des Lego à l’entrée en sculpture et en déco sur les murs, mais aussi en vrai pour jouer en attendant. Sans oublier une sorte de rampe d’escalade pour accéder aux rangs à chaque rang. C’est bien pensé ! Familial et convivial. C’est bien vu aussi parce que pour les juniors c’est l’occasion de sortir entre potes, de trouver des activités dédiés…

Alain Chabat  a même assuré le rôle de parrain de la Salle Mômes du cinéma Pathé Gaumont La Villette. Vérifiant que tout le monde était bien installé. Gros pouf, canapé, fauteuil… on est bien.

Alors c’est vrai, nous aurions pu courir derrière lui pour le harceler de questions et se joindre à la horde de forceurs. Mais j’étais trop bien installée, j’avais trop envie de voir son film, alors que lui partait, en ce jour de sortie, assurer le tour des salles pour les dernières heures de promo avec, on imagine, la petite appréhension du réalisateur, acteur qui sort son film sur Noël.

Mais revenons à notre salle Mômes !

Aller au cinéma avec ses enfants est un moment magique, un souvenir qui ne s’oublie pas. C’est un peu comme la première rentrée des classes, en plus sympa, la première fois que l’on fait du vélo en moins dangereux, ou que l’on apprend à nager en moins humide. Avec la Salle Mômes !, Les Cinémas Gaumont Pathé et particulièrement le Pathé La Villette mettent à votre disposition une petite parenthèse de bonheur. Conçue spécialement pour les enfants et leurs accompagnants, elle  propose de découvrir le cinéma en s’amusant, à travers des animations et des jeux qui accompagnent les projections des films adaptés au jeune public. En plus des familles, elle peut également recevoir les enseignants qui souhaitent partager une séance avec leurs élèves.

Ses 70 places accueillent le jeune public de 2 à 14 ans, sous la surveillance de leurs parents ou de leurs accompagnants. Imaginée par Les Cinémas Gaumont Pathé, en partenariat avec la marque Lego, la salle a recouvert l’un de ses murs de briques Lego. Même les enfants peuvent participer à la déco en se lançant dans des constructions grâce aux espaces de jeu LEGO, dont un adapté aux tout-petits avec des briques Lego Duplo. Tout est à dispo dans la salle. Evidemment, pendant la projection tout le monde regagne sa place ! Pour se mettre à l’aise, les enfants ont la possibilité d’enlever leurs chaussures et de les déposer dans des casiers en forme de briques Lego. Comme nous l’explique le directeur du cinéma Pathé Gaumont La Villette, la Salle Mômes a pour vocation de faire du cinéma un outil d’éveil, d’apprendre à l’aimer, à le vivre et à le partager afin d’attiser la curiosité des petits cinéphiles en herbe.

Et à part le ciné ?

Une programmation pour tous les enfants de 2 à 14 ans, des séances tous les jours, échelonnées du début de journée pour les plus jeunes jusqu’en soirée pour les adolescents. Les premières séances proposent donc des films et programmes d’animation courts pour éveiller leurs sens au septième art. Dans une salle  semi-éclairée, avec un niveau sonore adapté aux jeunes oreilles, petits et grands pourront découvrir des films à l’affiche, des reprises des programmations Pathé Live Kids ou des moyens métrages. Pour les plus grands, des longs métrages d’animation,  des reprises de grands classiques ou des programmes liés à l’actualité. Les séances en fin  de journée sont dédiées aux adolescents. Avant-premières, séances en présence d’équipes de films ou festivals de cinéma sont aussi prévus.

En complément de la programmation, des animations seront régulièrement proposées les mercredis, les week-end ou pendant les vacances scolaires avec des ateliers de lecture ou ludiques. S’adressant à tous les âges, ils ont pour vocation d’éveiller la curiosité des enfants et développer leurs talents artistiques. De 2 à 6 ans :  découpage, dessin ou coloriage sous la surveillance des parents. De 6 à 12 ans : création, réalisation et décoration d’objets, dessins et collages spéciaux… À partir de 12 ans ; scrapbooking, dessin sur textile, Origami et réalisation d’objets inventifs ou de décoration. Des thématiques dédiées aux films mais aussi aux grandes fêtes telles que Noël, Carnaval, Pâques, Halloween, Fête des Mères, Fête des Pères. En plus de ces rendez-vous récurrents, la Salle Mômes !

Les billets, en vente sur place, sur le site Internet ou l’application mobile des Cinémas Gaumont Pathé, restent aux tarifs habituels du cinéma. Pour les plus gourmands, un goûter est en vente au prix de 2,50€ composé de deux cookies, d’une compote et d’une boisson.

On peut même privatiser la Salle Mômes pour célébrer son anniversaire : cinéma, ateliers, animations et musique,  pour fêter ses un an de plus entre copains.

Infos Pratiques

Pathé La Villette Centre commercial Vill’Up

Salle Mômes

30 avenue Corentin Cariou

75019 Paris

Parking Villette Nord, entrées quai de la Charente et  61 boulevard Macdonald.  En validant votre ticket de parking au contrôle du cinéma, bénéficiez d’un forfait à 5€ les 3 heures de stationnement.    Métro Porte de la Villette – Cité des Sciences et de l’Industrie Porte de Pantin

Tram Porte de la Villette

cinemapathe.com

 

 

SANTA & CIE

d’Alain Chabat

Sortie : 06 Décembre 2017

Genre : Comédie

Durée : 95 min

Avec  Alain Chabat,  Golshifteh Farahani,  Pio Marmaï,  Bruno Sanches,  Louise Chabat,

 

 

Alain Chabat, Arnaud Surel et Virginie Legourd                                                                                                     le 20 décembre 2017