Valérie Orsoni et moi au pays LeBootCamp
©Aaron Blumenshine
85 000 fans Facebook, 32 000 abonnés Twitter, 70 000 abonnés Instagram, plus de 8 millions de vues sur You tube, 1,2 millions de membres, avec LeBootCamp, Valérie Orsoni est une coach pas comme les autres… et c’est ma coach ! Son interview. Mon témoignage.
A toutes les nanas, pour qui comme moi, le poids pose problème… J’ai bien conscience que ce problème paraît bien égoïste, égocentré et qu’il suffit d’avoir de la volonté. Mais quand ça ne marche pas… Quand le corps dans lequel vous vivez vous gêne, vous dégoûte, devient un étranger, un danger… on fait quoi au quotidien? Surtout, on ne se plaint pas, on ne pleure pas parce que les grosses n’inspirent pas la pitié. Elles sont persona non grata. Ah si… Parfois, certains avouent avoir une amie grosse, mais, c’est parce qu’elle est tellement jolie de l’intérieur, et si rigolote ! Ou alors parce qu’elle s’assume, elle et ses rondeurs, qu’elle a un jolie visage, qu’elle a beaucoup de charme. Ou alors parce que « ce n’est pas le poids qui compte ma Chérie, c’est toi la plus jolie… » Mais quand ces arguments sonnent faux, ne vous réconfortent pas et ne vous réconcilient pas avec vous même. On fait quoi ? On perd toute estime de soi, on ajoute une bonne touche de culpabilité et on disparaît sous d’amples et sombres vêtements, on ne sort plus et quand on sort, on dépense toute notre énergie à donner le change. Et puis un jour ça craque, ça déborde et on entame un énième régime. Alors que certaines retrouvent poids, corps et goût de vivre en quelques mois, pour ma part il s’agit d’années. De tellement d’années, de ces années qui font partie des plus belles de la vie des femmes, que je me demande à quoi sert d’être mince et vieille ? A ne pas sauter par la fenêtre ou se jeter sous un bus ! D’autant que j’habite au 1er et que les bus ne roulent pas vite en ville. Du coup, je risque de ne pas décéder de suite, d’embêter les voisins, de ralentir la circulation. Tous ces gens qui vont arriver en retard, l’embarras de ma famille… Je comprends qu’ils puissent maudirent cette grosse dépressive ! Je les entends déjà : « Même pas la force de suivre un régime par amour pour sa famille… Elle a bien choisi son malheur ! Cette égoïste nous aura pourri la vie jusqu’à sa mort.. ». Un simple, « repose en paix ma pauv’chérie m’aurait suffit ! » A défaut, me voilà toujours en vie et bien déterminée à me la faire belle et légère cette vie ! Heureuse rime avec LeBootCampeuse. Nouvelle vie rime avec aujourd’hui et Valérie Orsoni. Comme vous le savez peut-être, Valérie Orsoni s’est faite connaître comme la coach des « stars » américaines. J.Lo, Gwyneth Paltrow, Bar Refaeli, Cameron Diaz, jennifer Aniston, Penélope Cruz, Bruce Willis, Mariah Carey… Bon d’accord, à vue d’œil , y’en a qui n’ont pas besoin de perdre grand chose. Ou alors c’est que LeBootCamp est réellement très efficace ! Après leur avoir réglé leur compte, Valérie publie ce qui va vite devenir un best-seller « La méthode Orsoni » et créé son programme de coaching en ligne LeBootCamp. Comme vous le savez sans doute, elle est d’origine Corse et ne cache pas avoir été confrontée à des problèmes de surpoids durant son adolescence. C’est de sa propre expérience qu’elle tire sa méthode. A force de recherches et de pratique, elle est venue à bout des kilos, mais pas que. Hygiène de vie, bien manger, se sentir bien dans son corps et dans sa tête, voilà ce que Valérie Orsoni propose de partager avec nous… Wakatépé !
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Pourquoi la croire, elle ?
Alors pourquoi Valérie Orsoni ? Pourquoi ? Pour son authenticité, son implication. C’est avant tout cela qui m’a séduite. Et puis parce que la première fois que je l’ai vue, elle m’a parue sympathique et qu’en creusant un peu, je me suis rendue compte qu’elle ne trichait pas. Bon, au premier abord, pas évident d’être certaine que ce programme est différent, pas évident de savoir si c’est celui qu’il me faut ou non. Mais c’est vrai que Valérie Orsoni peut compter sur un vrai capital sympathie. Sympathie ? Oui ! Sympathique, sincère, dynamique, impliquée ! Avec elle, il y a une certaine proximité, une certaine complicité alors que Valérie Orsoni vit aux Etats-Unis. Et si je le suis, c’est pour le message d’espoir que Valérie adresse Alors le message d’espoir de Valérie, vous comprenez, je le kiffe et je m’y accroche. « En octobre dernier, j’ai invité 12 LeBootCampeuses pour une campagne de star. J’estime que nous sommes toutes des stars au quotidien. J’en ai ras-le-bol qu’on mettent en avant le fait que j’ai coaché telle ou telle star et que cela a super bien marché. Je n’en retire aucune gloire ! Ce qui est impressionnant, c’est de voir des résultats sur des femmes anonymes, qui au quotidien vont suivre le programme et changer leur vie et celle de leur famille. Nous sommes toutes des stars du quotidien et c’est pour cela que j’en invite à vivre une expérience de star : maquillage de pro, super studio photo, pendant quelques heures, pour leur montrer que leur corps est beau. Beaucoup trop de femmes, même super canon, se trouvent moches, souvent trop grosses, ou trop maigres ! Elles ne sourient pas, elles ne sentent pas bien. A côté de ça, il y a des nanas, en plein régime, contentes des kilos déjà perdus sans avoir pour autant encore atteint leur objectif, qui se sentent bien, heureuses. Même si leur corps n’est pas parfait, vont se trouver belles. L’un des messages du programme, c’est que perdre du poids, c’est possible pour tout le monde, mais qu’il ne faut pas oublier l’aspect mental. Cela peut prendre du temps de s’accepter, de réaliser le chemin parcouru, de prendre conscience de son corps. Parfois, on ne se voit pas évoluer. Le message d’espoir, c’est qu’avec ce programme, ça marche » comprend Valérie. L’espoir retrouvé, le programme part sur de bonnes bases.
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Pourquoi sa méthode ?
Jusqu’à l’âge de 28 ans, Valérie Orsoni avoue ne pas avoir cuisiner « Mais pas du tout. Je n’aimais pas cuisiner. La cuisine se résumait pour moi à tout passer au micro-ondes. J’ai découvert la cuisine à 30 ans quand j’ai été malade. J’ai eu le temps d’apprendre à cuisiner. Je n’ai cependant pas la prétention de dire que je suis un chef, dans la famille nous sommes plus exactement des gourmands de la cuisine« . Voilà qui n’est pas banal pour une coach qui propose une méthode made by herself. Pour avoir suivi de nombreux régimes, consulter nombreux docteurs, nutritionnistes… suivi tel ou tel régime, je détecte rapidement ceux qui sont différents. Le Bootcamp en plus d’être différent, fait du bien : au corps et à l’esprit. Valérie Orsoni propose une approche originale pour résoudre la problématique de surpoids. Le programme est sain, gourmand, équilibré, complet puisqu’il prend en compte la nutrition, l’activité sportive, et le suivi « psycho » avec le coach en ligne. En gros pour les avoir surmontées, Valérie Orsoni cible toutes les problématiques du surpoids. Pas de promesse miracle, pas de compléments alimentaires, pas de trucs farfelus, LeBootcamp est finalement très authentique… « Parce que ce n’est pas un régime. Avec LeBootcamp, on ne peut concevoir le mot régime que dans le sens d’Hypocrate, donc santé, bien-être. Son grand défaut, c’est qu’il n’est pas top rapide. Mais en général il a pour mérite de nous faire trouver notre poids idéal, parfait, facile, celui que l’on tient sans privation, où l’on se sent bien. Ce poids-là, ce n’est pas forcément le poids canon des photos de magazine. D’autant que dans les magazines, les mannequins sont la plupart du temps photoshopées ! De même, le fameux poids santé, celui qui résulte des calculs que vous pouvez retrouver dans les questionnaires des assurances maladie. Souvent avec ce poids, on se sent énorme, c’est mon cas. Avec mon mètre cinquante huit/neuf ou soixante suivant que je me mesure avant ou après ma séance de yoga, mon poids santé est de 59 kilos. Mais, moi, à 59 kilos, je suis bouboule ! Mon poids canon pour être bien sur les photos sans être retouchée, c’est 49 kilos. Mais ce poids canon, je ne le tiens pas. Mon poids idéal, que je tiens sans effort avec mon rythme d’activité, parce qu’en tant qu’ancienne grosse, il faut que je me bouge, je n’ai pas le choix, ce poids facile, en mangeant bien, c’est 53 kilos« . Ce témoignage de Valérie Orsoni est très important. Il donne à réfléchir sur notre poids idéal à chacune. Se sentir bien… Beau projet . C’est vrai, depuis moins de 3 mois que je suis sa méthode, la LeBootCampeuse que je suis devenue est plus heureuse.
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Parce que c’est naturel…
A tel point que le gars des fruits et légumes de mon marché a le sourire dès qu’il nous voit arriver. Il faut dire qu’avant, on ne se fréquentait pas ! Les premières semaines, j’ai vu mon caddie se remplir de légumes, pour certains, totalement nouveaux dans mon alimentation. Je savais qu’ils existaient, mais de là à les inviter à la maison, non ! Donc, au début, les habitudes changent un peu, certaines dépenses augmentent, en légumes, fruits, quelques produits de bases la farine de maïs, les graines de chia… et surtout le sarrasin ! Le sarrasin en graines, en graines grillées (kasha) en farine… C’est le chouchou de Valérie. « Rien à voir avec la Bretagne, où j’ai dû aller une fois dans ma vie. Je suis Corse ! Ma rencontre avec le sarrasin a eu lieu il y a maintenant quelques années. Je rencontre alors, à San Francisco un attaché parlementaire chinois qui nous fait boire une boisson chaude que je ne connais pas : le Sobacha. Je trouve cela super bon et je découvre qu’il s’agit de graines de sarrasin grillées. Voilà, comment j’ai commencé à m’intéresser au sarrasin ! Je découvre ces vertus pour la santé et en le faisant connaître, rend le sarrasin à la mode. Aujourd’hui en retrouve partout ! » Tout cela est expliqué dans l’un des premiers livre de Valérie Orsoni et dans le tout dernier qui vient de paraître en février 2017: Je mange du sarrasin…et ça me fait du bien (Ed. Marabout) Mais revenons-en à la méthode. Elle demande un petit temps d’adaptation. Mais après, c’est super simple et agréable ! Plus question de calories, mais de gourmandise. Non, je ne me moque pas de vous. La grande différence c’est que l’on apprend à se faire plaisir avec des aliments plus sains, à les cuisiner, sans dire adieux à nos petites « saloperies ». On gère ! Magie ? Sorcellerie ? « Non… Enfin pas vraiment. Aucune étude n’a prouvé que manger tel aliment à telle heure ou tel aliment à une autre fait maigrir. En revanche, mélanger du gluten, inflammatoire pour le système digestif, avec de la levure dans le pain, et un produit laitier, favorise les inflammations digestives et pulmonaires… Ces associations se retrouvent dans l’alimentation de 65% de la population occidentale ! Tout au long du programme, j’explique pourquoi certaines associations sont meilleures que d’autres. Il n’y a pas d’ingrédient miracle, il y a en a de plus ou moins bon pour notre santé, à consommer en plus ou moins grande quantité. A force de me pencher sur ces questions, de pratiquer chaque jour, j’aime à partager mes découvertes pour le bien-être de tous » confie Valérie Orsoni. Folles dépenses ? « Le sarrasin, le sobacha, les graines de chia, la maca… certains coûtent c’est vrai un peu cher. Mais ils ne se consomment pas non plus en grandes quantités. C’est une sorte d’investissement. Mais rien de comparable avec des méthodes plein de compléments et de crèmes qui coûtent au final beaucoup plus cher. Le truc qui marche très bien et qui ne coûte rien, c’est la marche à jeun ! » explique Valérie Orsoni. Le matin, au début la marche à jeun, c’est un peu dur, surtout quand il fait froid. Pas évident de sortir marcher dès le lever, à peine avalé le jus de citron ! Mais ça marche. Surtout de puis que je me suis offert l’audio LeBootCamp Valerie Orsoni 30 minutes de marche (1,30 € environ sur Amazon, gratuit pour les abonnés Deezer). Rendez-vous matinal en passe de devenir incontournable ! Je me sens plus dynamique !
Envie de changement ?
Evidemment, les trucs genre chips, paquets de gâteaux et compagnie, amis des crises de boulimie et d’hyperphagie, ne vont pas du jour au lendemain se laisser évincer par une pomme. Même pas par plusieurs pommes. Mais…vous verrez que le changement est possible. Et croyez-moi des pommes, des salades et des couleuvres en terme de promesses de perte de poids, j’en ai avalé. Si je suis cette méthode, et j’ai décidé de vous faire partager mon expérience c’est pour jouer la carte de l’honnêteté, du test en vrai, pas pour vendre des salades ! A ce stade du programme et malgré des ennuis perso freinant ma progression, ce dont j’ai pris conscience, c’est que le changement est possible, meilleur pour la santé et surtout qu’il peut s’inscrire dans la durée. J’ai déjà de nouveaux réflexes et pas des réflexes de crève la dalle ou de frustrée, non des réflexes, bien-être et plaisir ! Et c’est sur eux que je pense pouvoir miser pour perdre du poids sans en reprendre et sans compter les calories. Mais comment associer ce programme alimentaire, ce changement de vie, avec la vie de famille ? Pour Valérie Orsoni, le problème ne se pose même pas. « Pourquoi le reste de la famille n’aurait pas le droit à de bons petits plats, cuisinés avec amour et de bons produits ? Lors de mes recettes en live sur Snapchat, je réalise en direct tout plein de recettes familiales, conviviales. La transition peut être progressive. Sans dire à votre enfant du jour au lendemain, « fini les céréales industrielles, bonjour la galette de sarrasin », vous pouvez lui concocter une galette gourmande avec de la confiture maison, du chocolat fondu, du miel… Le programme vous fait découvrir des goûts, des associations, parfois des aliments. C’est l’occasion de les faire découvrir à votre famille également. Comme vous, il y aura ceux que vous aimez et d’autres non. Essayez les recettes, faites-les découvrir et vous verrez que certaines auront plus de succès que d’autres. On s’adapte. Il y a très peu d’interdit et chacun peut manger ce qu’il aime sans ‘imposer aux autres.. Pourquoi un enfant ne pourrait pas manger du poisson cuit en papillotte avec des aromates et un filet d’huile d’olive ? Avec une bonne purée maison de courge-pomme de terre. Pourquoi le forcer à avaler du sucré au petit-déjeuner ? Il ne faut pas le forcer, contrairement à tout ce que vous pouvez entendre. Trop de sucre au petit-déjeuner ça rend hyper actif ! Les céréales pleines de sucres ça vous booste d’un seul coup et ça redescend d’un coup en milieu de matinée avec un gros coup de fatigue. Difficile de tenir jusqu’à midi sans avoir envie de grignoter » explique Valérie Orsoni. Mais si le programme nous fait mincir, les autres membres de la famille aussi ? « Oui et non… Celui qui a besoin de mincir mincira. Si votre conjoint était du genre pain, rillettes, mayo soda le soir, il va forcément perdre des kilos avec la nouvelle alimentation ! Celui qui n’a pas besoin de mincir, qui en somme, ne mangeait pas trop mal et plutôt équilibré, va prendre de plus grosses portions et donc manger plus de bonnes choses. Avec le programme, on ne met pas la famille au régime. On va manger plus sain et de meilleure qualité, ce qui ne prive pas les enfants de leurs petits gâteaux, et autres gourmandises. Mais de vous-même et d’eux-mêmes les envies vont s’équilibrer. Il s’agit d’un retour à une alimentation saine et équilibrée, ce qui ne signifie pas se priver et ne plus jamais se faire plaisir« . C’est rassurant ce que dit Valérie et c’est vrai. Je l’ai constaté dès le début du second mois.
Equilibre, poids idéal… bien-être
Donc pas de régime… « les régimes privatifs ne fonctionnent pas sur la durée. Les régimes en général ne fonctionnent pas. J’en ai testé 43. Jeune j’ai tout essayé ! La preuve ! Au bout du 43è, j’ai dit stop ! Aujourd’hui, le mot régime est synonyme de privation. Cette privation, quelle qu’elle soit peut être plus ou moins fondée d’ailleurs. Arrêter le sucre par exemple peut paraître fondé puisque trop de sucre nuit à la santé. Mais vivre sans sucre, personnellement au bout de trois jours je craque sans mon petit carré de chocolat ! La privation, l’excès d’activité physique entraînent une période lune de miel où il y a perte de poids, tout va bien. On est super motivé, on va à la gym tous les jours, on se prive de manger et les résultats sont là. Et puis, on se fatigue. Le premier écart arrive, puis deux, puis trois, puis le régime n’existe plus. Mais le corps qui sort d’une période de privation et de famine va mettre en place une tactique de survie: apprendre à mieux stocker. Dès qu’on se remet à manger, il va stocker plus de graisses. C’est schématisé, mais en gros voilà ce qui se passe avec les régimes privatifs. Cela explique qu’ils ne fonctionnent pas sur la durée. D’où le phénomène de mode de certains régime. On nous a bassiné avec Ducan, par exemple : »Ça marche, ça marche, ça marche ? » Oui, ça marche mais on oublie le long terme, les pertes de poids importantes qui laissent nombre de ceux qui l’ont suivi avec une reprise de poids souvent supérieure aux kilos perdus » dénonce Valérie Orsoni. Mais comment faire quand on est gourmand ? « La gourmandise est permise. Il y a de petits écarts qui n’en sont pas. Moi par exemple, c’est mon petit carré de chocolat quotidien. Je ne fume pas, je ne bois pas, je mange mon petit chocolat, c’est mon truc. Et ce n’est pas grave ! Nous ne sommes pas des saints ! Ce n’est pas lui qui va me faire grossir. Une vie de privation et de frustration ne rend pas heureux ! Si vous commencer à vous dire, à partir d’aujourd’hui j’arrête de me faire plaisir, c’est la meilleure façon de craquer et de ne pas tenir vos objectifs » constate Valérie Orsoni. Retrouver et stabiliser mon poids idéal… Oui, je le veux ! Avec beaucoup de kilos à perdre, j’accepte l’idée du long terme. Valérie Orsoni prône un mode de vie basé sur l’équilibre. Sa philosophie : un esprit sain dans un corps sain. Le surpoids c’est une vrai débat et un vrai enjeu de société. « Ça m’agace que les gens veuillent manger bio, bon et pas cher. Si cela veut dire que celui qui cultive ne mange pas à sa faim, c’est qu’il y a un problème quelque part. Manger c’est aussi s’interroger différemment et voir plus loin que sa petite personne. Est-ce que ce que je mange n’est pas mauvais pour les autres ? Si on prend l’exemple du porc et je ne dis pas que c’est mauvais d’en manger. Mais puisque sa production représente une véritable économie, à tel point qu’aucun gouvernement n’a intérêt à s’attaquer à cette filière alors qu’elle est ultra polluante. Consommer bio et donc développer l’agriculture bio aurait beaucoup d’impact. Cela pourrait devenir plus rentable pour les paysans, dépolluer les sols. Nous pouvons orienter nos choix de consommation en nous engageant pour la planète, le respect des populations. Il faut bien être conscient que beaucoup de gens vont être impactés par nos choix de consommateurs. Concernant le quinoa, par exemple, je me suis renseignée et j’ai appris que le quinoa rouge est généralement issu de petites coopératives dans lesquelles les propriétaires sont les paysans. S’il faut dégager et retenir un concept c’est celui de l’éducation personnelle, on se pose des questions, on consomme de manière responsable« . Avec Valérie Orsoni, nutrition, fitness, motivation, gestion du stress et du sommeil, participent à la prise de conscience de l’impact que sa vie peut avoir sur celles des autres.
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Les bienfaits de la communauté
LeBootcamp ouvre la possibilité de tenir un blog. Il est très important. On y note tout ce que l’on mange, ce que l’on boit, le nombre de pas, ce que l’on ressent, les activités que l’on fait. Au départ, pas évident, j’avais l’impression que c’était une montagne d’allumer l’ordi, de me connecter et de tout noter. Et puis je culpabilisais les jours où je n’avais rien écrit. Alors je perdais des heures à tout réécrire et à me souvenir. Et puis, j’ai compris que si je ne notais pas, inutile de « rattraper » plus de 2 jours. Je passe à autre chose, je garde le cap! J’ai aussi réaliser l’importance de tout noter. Cela fait prendre conscience du rapport que l’on entretient avec la nourriture, des failles que l’on peut avoir. Et connaître un problème, c’est déjà avoir fait la moitié du chemin pour le solutionner. D’autant que je ne suis pas seule, jamais. Ma coach commente quotidiennement mes post, me donne des conseils, m’invite à lui poser des questions sur tel ou tel sujet pour mieux m’aider. Sur le grignotage, par exemple, le sommeil… Une équipe dédiée de diététiciennes, toutes diplômées d’état et formées à la méthode Valérie Orsoni, répond à toutes les questions, sans aucune limitation, en apportant son soutien moral, par écrit ou via webcam. Le soutien, c’est énorme ! Je n’ai pas rendu mon blog accessible aux autres membres, mais déjà rien que les retour de ma coach me font du bien. Je ne me sens plus seule, enfermée dans mes kilos. Je ne me sens pas non plus jugée. C’est un véritable accompagnement. C’est un savant mélange de bienveillance et de coup de pieds aux fesses ! Et pourtant les presque un million et demi de LeBootCampeuses sont toutes différentes. « Effectivement, il y a plusieurs voix ! Cela peut faire très politique, mais bon… Il y a la personne qui subit son environnement. Ses parents lui ont répété « Mange ma fille, mange. Faut pas gâcher ! » . Du coup, elle n’a pas le choix que de manger. Il y a encore la personne, que j’appel trop bonne, trop bonbonne. Elle fait tout pour faire pardonner ou oublier ses kilos en trop et compense en étant toujours souriante, serviable. Au final elle se fait exploiter et ne se sent pas aimée comme elle voudrait ou devrait l’être. Elle mange pour se faire une carapace de surpoids. Il y aussi la personne qui prend des médicaments qui font grossir (corticoïdes). Il a encore, la personne qui mange trop de bonnes choses, des aliments bios, sains, mais trop ! Son surpoids, souvent n’est pas très important, il va suffire de réduire les quantités. Un peu comme pour la snakeuse invétérée. Elle fait souvent attention quelques jours durant l’année après avoir lu un magazine ou un bouquin. Et elle retourne à ses mauvaises habitudes ! Et pour terminer ces portraits type du surpoids. Il y a la personne qui mange mal parce qu’elle est mal informée. Quand vous voyez que le Programme National Nutrition Santé (PNNS, cf http://www.mangerbouger.fr/Les-9-reperes/Les-9-reperes-a-la-loupe/Produits-laitiers) recommande de manger 3 produits laitiers par jour, c’est une aberration, selon moi ! On entend souvent la sagesse populaire, les habitudes pour qui un bon petit -déjeuner se compose, de lait, café, tartine de pain beurré. En écoutant ce que l’on nous dit, on peut très vite suivre de mauvais conseils et ne pas se faire du bien… On peut aussi pour rester mince adopter de mauvaises habitudes alimentaires. C’est le phénomène que j’associe à la Parisienne, très maigre. Elle est super canon en jean mais je n’aimerai pas la voir en maillot de bain ! Elle mange trop peu, saute systématiquement des repas. Souvent elle compense par du Coca light, bonjour l’aspartame ! Et beaucoup de cigarettes! Je n’ai pas du tout envie d’envoyer de tels messages, c’est, selon moi,très néfaste pour la santé ! » affirme Valérie Orsoni. Du coup, il n’y a pas de réponse simple et générale. LeBootCamp propose à chacun de personnaliser la réponse en adoptant une hygiène de vie adaptée. C’est assez agréable et facile à vivre.
Vive Internet !
La méthode LeBootCamp est composée de 4 phases Detox, Attaque, Équilibre, Booster, et offre une approche complète pour perdre du poids de manière durable. Sur le Net, les LeBootCampeuses retrouvent des milliers de recettes et d’outils minceur. C’est super pratique quand on a oublié de faire les courses, pour remplacer une recette par une autre. Cela donne aussi de supers idées. De nombreuses recettes ne sont pas réservées au régime. Le Hummus maison, le baba ganoush, les tortillas de maïs, le riz cantonais… sont des recettes qui peuvent vraiment régaler la famille et les invités ! Du coup, le programme se vit de manière toujours variée. En plus des idées recettes, qui collent aux saisons, genre crêpes à la chandeleur… il y a maintenant des vidéos. Vidéos également pour tout le côté exercice sportif. Valérie Orsoni nous montre ses astuces de fitness facile. Elle nous invite en Facebooklive à une séance de yoga… Valérie est vraiment là pour nous. Très présente au quotidien pour ses LeBootCampeuses, elle sait combien peut aider mais aussi nuire. « J’étais grosse à l’époque ou Internet, Facebook et autres réseaux n’existaient pas encore et tant mieux. Je plains sincèrement toutes les pauv’ nanas qui doivent se battre contre le poids et en plus contre ces images d’elles qui tournent. C’est encore plus difficile et douloureux à gérer ! » C’est pourquoi sans doute son programme sur Internet prévoit un accès réservé aux membres. Le blog que l’on y tient au quotidien, est lui-même public ou non, selon votre choix, à l’intérieur de cet espace membres fermé. Je sais, on dirait que je fais partie d’une secte mais c’est aussi la seule méthode sur Internet uniquement où le coach est vraiment là pour vous. Son implication dans le programme est réelle. D’ailleurs, voilà ce qu’elle vous dirait en live quand vous n’avez pas envie de faire de l’exercice mais plutôt de craquer sur une bonne dose de chips ou de pâtisseries. « Pour ce qui est de l’exercice, moi qui ne suis pas une grande sportive, je peux comprendre ! Moi aussi, il faut que je me pousse, que je me force quand je vois la pluie dehors. Parfois, je n’ai pas envie! Moi non plus ! Ce qui me motive, c’est de savoir que je ne suis pas seule. Pour tous ceux qui suivent mon programme, c’est difficile aussi. J’essaie de me motiver. Une des astuces consiste à se mettre en condition : se mettre en tenue, avoir de la bonne musique à écouter pendant trente minutes. Vous pouvez aussi écouter mes enregistrements… De préférence, pas les news, rien d’anxiogène ! A la maison, en salle, sur le vélo ou le tapis, regarder une série qu’on aime bien, détend et distrait. C’est aussi motivant de prouver à un proche qui a du mal que c’est possible. On peut aussi voir le côté santé » explique Valérie Orsoni. Et au bout de quelques exercices et séances, on ressent les bienfaits, on a envie de continuer ou de reprendre après une pause. Mais que nous dirait Valérie au sujet des craquages ? « Pour la nourriture, ça dépend. On peut craquer de temps en temps avec des bémols. Tout dépend s’il s’agit d’une part de pizza ou de trois pizzas ! Parfois, on craque parce qu’on a mal mangé et que l’on a pas suivi mes conseils ou lu mes explications sur les apports glycémiques. Si vous craquez tous les jours, à peu près aux mêmes heures sur les mêmes aliments, c’est qu’il y a un manque, souvent c’est qu’on a mal mangé ! Il y a donc une raison à ses écarts et avec le programme, nous allons la trouver. Cela peut être le manque ou le mauvais sommeil. Souvent c’est du stress, et il faut en trouver la source, se relaxer… » conseille Valérie. Sur LeBootCamp, tenir un journal de bord alimentaire permet de repérer les moments et les situations « à risques ». En posant la question à ma coach en ligne, j’ai obtenu des réponses et des astuces pour éviter les craquages. La mise en place m’a pris un peu de temps mais cela fonctionne.
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Le tout dernier challenge en ligne est disponible pour les LeBootCampeuses déjà inscrites ou pour celles qui veulent commencer le programme pour se mettre au top avant l’été….
Question Rebellissime : Quel est votre personnage rebelle préféré ?
Valérie Orsoni « Moi ! Je suis rebelle. J’ai crée et lancé mon programme et suis devenue leader sur le marché. Leonard Peltier, militant de l’American Indian Movement (AIM) qui est incarcéré depuis 33 ans dans une prison fédérale, fait parti des rebelles qui m’impressionne« .
LeBootcamp de Valérie Orsoni, ça coûte environ, 15 € par mois d’abonnement. Cela vous donne le droit à devenir membre, de créer votre compte en ligne. Dans votre espace membre, vous retrouvez vos menus de la semaine et des deux prochaines à venir, ce qui est très pratique pour les courses. Vous retrouvez votre blog à remplir, après avoir défini votre profil, vos objectifs et calculer votre Boot Score. Vous retrouvez des conseils de votre coach chaque matin, sur votre espace et par mail. Sans oublier vos exercices du jour ! Je vais donc, essayer de poster chaque soir, au pire le lendemain, au pire du pire tous les 3 jours, un petit compte-rendu : menus, activités, ressenti, kilos et tailles perdus… si ça peut vous aider tant mieux… si vous voulez partager votre expérience, n’hésitez pas. Plus on est de fous, moins on est seul !
Valérie Orsoni et Virginie Legourd 6 avril 2017