La grossesse est sans doute le moment idéal pour rééquilibrer son alimentation. Les clés d’un régime plein de bienfaits pour maman et bébé !
En matière de nutrition, il n’est pas toujours évident de savoir comment gérer sa grossesse. Les professionnels de santé martèlent depuis des décennies l’importance de bannir la viande crue ou à moitié crue. Certains types de fromage et plus généralement l’alcool et le tabac sont aussi prohibés. En revanche, les informations concernant ce qu’il faut consommer sont plus laconiques. Pourtant, un régime alimentaire adapté ne peut qu’être profitable. Pour vous, qui avez besoin de davantage d’apports pour vous maintenir en bonne santé. Et pour bébé, afin qu’il ne soit pas carencé. Une diète de femme enceinte n’est pas synonyme de restrictions. L’idée étant plutôt de changer sa routine. Objectif ? Parée à ce nouveau bouleversement et mieux se sentir dans sa peau.
Pourquoi est-il important de rééquilibrer son alimentation durant sa grossesse ?
Selon l’adage il faudrait manger pour deux. En réalité, le secret n’est pas tant dans la quantité que dans la qualité des nutriments absorbés. Il faut plutôt manger deux fois mieux ! Adapter son alimentation durant la grossesse permet de favoriser le développement du fœtus.
Bonne santé
Une alimentation équilibrée atténue les maux dus aux changements hormonaux. Une bonne alimentation permet notamment de soulager les nausées et les vomissements fréquents au premier trimestre. Elle contribue au bon transit digestif. Elle évite les constipations tout en régulant la glycémie pour prévenir un potentiel diabète gestationnel.
Bon pour le moral
Manger sainement est aussi efficace pour faire face aux coups de mou. La grossesse étant réputée un moment particulièrement éprouvant. Bien manger peut limiter les sautes d’humeur plutôt incommodantes. Toutefois, un changement d’alimentation soudain n’est jamais sans conséquences. Surtout, il faut savoir faire les bons choix tant pour sa propre forme que pour celle de son enfant à naître.
Quel régime adopter ?
Au tout début
Dès les premiers mois et même avant la conception, il est important d’assurer à son organisme, un apport suffisant en acide folique. C’est la fameuse vitamine B9, à raison d’environ 0,8 mg par jour. La vitamine B9 est plus que vitale pour le développement du système nerveux de bébé. Elle prévient les anomalies du tube neural. Oui, une supplémentation peut être envisagée. Sinon, l’acide folique se trouve aussi dans bon nombre d’aliments. Les légumes verts comme les épinards, les choux de Bruxelles, les brocolis, en sont riches. Ils contiennent également du fer et de la vitamine K. Elle régule la coagulation du sang.
Pourquoi les légumineuses ?
Les lentilles, les pois et les fèves, par exemple… Elles sont pauvres en matière grasse, mais riches en fibres. Parfaites pour votre santé digestive ! Elles présentent un indice glycémique bas et garantissent assez d’énergie tout au long de la journée. De plus, leur apport en magnésium, zinc et potassium est particulièrement bienvenu pour comble vos besoins journaliers. De quoi favoriser la croissance du fœtus !
Aux deuxième et troisième trimestre
Il est nécessaire de renforcer votre apport en fer. En effet, une carence en fer peut causer une anémie et entraîner un accouchement prématuré. En règle générale, le fer héminique, issu de protéines animales contenues notamment dans la viande rouge et les fruits de mer, est mieux absorbé. Cependant, il vaut mieux modérer sa consommation. Certaines viandes, notamment la charcuterie, contenant des acides gras saturés. Évitez aussi le thé qui a tendance à bloquer l’absorption de fer.
Du calcium, de la vitamine D et des oméga-3
Comment favoriser le développement du squelette du fœtus et maintenir l’intégrité des os ? Il faut aussi consommer davantage de vitamine D et de calcium. Les aliments riches en calcium sont les laitages : yaourts, fromages, etc., Quant à la vitamine D, on la retrouve dans les poissons gras. Ils contribuent également aux besoins en oméga-3, des acides gras essentiels. Ils favorisent le développement oculaire et nerveux du fœtus. Vous pouvez consommer du saumon, des maquereaux, de la truite, du thon, des sardines. A condition de les choisir frais. Certains poissons en conserve pouvant contenir des métaux lourds comme le mercure.
Les bienfaits de l’alimentation fractionnée
Les trois premiers mois de grossesse, le besoin calorique journalier reste sensiblement le même. Mais, en milieu et surtout en fin de grossesse, il est recommandé de consommer jusqu’à 500 kcal supplémentaires. Tout en respectant au minimum les trois repas quotidiens, opter pour l’alimentation fractionnée peut vous apporter beaucoup de bienfaits. Déjà, c’est une manière de pallier les fréquentes baisses d’énergie. Elle permet aussi de prévenir le risque d’hypoglycémie. On oublie de manger des portions plus importantes durant les repas. Pour certaines, qui se sentent vite ballonnées, écoeurées, c’est magique !
Comment fait-on ?
L’alimentation fractionnée consiste à introduire une ou deux collations supplémentaires par jour. La collation peut être composée de fruits. Pour faire le plein de vitamines. Un laitage avec un peu de céréales complètes : rassasiantes et riches en fibre. Un morceau de viande maigre avec quelques légumes… Selon vos envies ! En revanche, il faut éviter les sucres rapides et les mauvaises graisses. Ils n’ont pour seuls bienfaits qu’un plaisir éphémère.
De l'eau et du sport
Pensez aussi à augmenter votre consommation d’eau. Durant la grossesse il est recommandé de boire de 2 à 2,5 litres par jour. Misez sur une eau riche en magnésium comme. Un atout précieux contre la constipation et contre les crampes musculaires. Associez à ce régime sain, un peu d’activité physique… Yoga, gymnastique douce, marche ou natation peuvent vous aider à bien vivre votre grossesse. Plus sereinement et en meilleure santé !