Zootopie
Sorti en salle le 17 février 2016, Zootopie ce long métrage d’animation d’une centaine de minutes est le 135è des Studios Disney. Mais pas des moindres !
Un super film. Au delà du film d’animation. «Trop bien le film !» a dit mon fils de 10 ans « mais trop court… Quand j’ai senti que cela allait être la fin, je n’avais pas envie que cela se termine» . En tant que maman j’ai adoré les différents univers quartiers de Zootopie, la ville où tout le monde devient qui il veut et où toutes les espèces vivent en paix… Y aurait-il un message? Toute ressemblance avec des personnages ou faits réels serait pure coïncidence. C’est pas banal comme dessin animé. Respect!
Une jeune lapine qui entre dans la police, la première de sa taille et de son espèce. Une sorte de quota quoi! Reléguée à la circulation par ses supérieurs. Évidemment comme dans tout bon policier américain elle va venir à bout d’un truc ENORME! Elle aura un coéquipier renard ! Pris dans l’intrigue on n’en apprécie pas moins de voir les clichés et les préjugés se faire tordre le coup. En plus c’est drôle ! Y’ a Shakira qui chante. Les voix françaises bien senties de Marie-Eugénie Maréchal (Judy Hopps, la lapine héroïne), Alexis Victor (Nick Wilde, le renard), Pascal Elbé (Chef Bogo), Claire Keim (Bellweather, l’adjointe au maire), Fred Testot (Benjamin Clawhauser, le policier à l’accueil, un vrai délice!), Thomas N’Gijol (Yax le patron du salon de bien-être naturiste, trop drôle!) , Teddy Rinner (Finnick, on vous laisse la surprise du contraste entre voix et personnage). On apprécie de les voir nommées au générique de fin. Ce n’est pas toujours le cas.
C’est vrai que le temps passe vite en si bonne compagnie. Le dessin animé en lui même est très agréable à voir, coloré juste ce qu’il faut, vraiment entre le dessin animé et le réalisme de certains jeux vidéos. Les personnages ont l’air doux en vrai, surtout Judy Hopps l’héroïne, et Clawhauser. C’est assez troublant de se prendre une leçon de vie par des animaux tout mimis, qui pour les besoins du scénario sont dépourvus de leur instinct sauvage pour vivre ensemble. Proies et prédateurs vivent en paix et en harmonie, enfin presque ! Si la morale de l’histoire tombe à point nommé dans le timing de nos sociétés modernes, les plus grands en devinent les ficelles, sans s’en plaindre. On en redemanderait même. Oh oui, vivre tous ensemble, libres et égaux ! Pour les plus jeunes, ça glisse comme un message subliminal, ou alors mon fils a déjà intégré en lui les règles du vivre ensemble ! Les chiens ne font pas des chats…
Plus de 2,4 millions d’entrées en deux semaines… Bref, on attend le DVD pour se le mater et remater en famille, ou entre potes quand les enfants dorment. On attend aussi un jeux vidéo, non ? Alors forcément, on ne vas résister aux produits dérivés. Avec eux, c’est toujours la même histoire, on trouve que c’est une honte de profiter de nos enfants à des fins commerciales. Mais au final, on les trouve tellement mignons… Nos enfants bien sûr… irrésistibles ! Mais les joujoux et autres aussi !
Petite sélection Rebellissime:
Les peluches à fonctions Nick ou Judy (Tomy), 25 euros chacune
Pour les enfants à partir de 3 ans. 25 cm de hauteur et 200 grammes de tendresse et de rires. A travers les sons et voix des deux héros du film, on revit les scènes phares et on fait de gros câlins.
Les voitures de Nick et Judy (Tomy), 25 euros chacune
Pour reproduire et inventer des poursuites en voiture aux côtés de Judy et de Nick, on prend le volant de la voiture de police de luxe de Judy et de la décapotable de Nick. La première, celle de Judy, joue d’effets de lumières. Elle cache aussi un compartiment prison pour les méchants. Elle est livrée avec les figurines de Judy et de Mouse Perp. Quant à la décapotable de Nick, elle est livrée avec un parcmètre qui change de couleurs. Elle est aussi livrée avec la figurine de Nick. Il faut bien quelqu’un pour conduire !
L’indispensable stylo enregistreur carotte (Tomy), 10 euros
… « ça s’appelle une carotte ! » Telle Judy, on écrit, prend des notes et on enregistre tout ce qui parle. Ça peut toujours servir. C’est pas une journaliste qui vous dira le contraire.
Virginie Legourd
28/02/2016