Personne en combinaison anti contamination

L’Etat d’urgence sanitaire pourrait enfin toucher à sa fin. Il ne manque plus que le feu vert du Sénat pour y mettre fin. Ce dernier devrait prendre fin le 30 septembre, et non fin octobre comme l’avait souhaité l’exécutif. 

Cette pandémie semble interminable. Voilà plus d’un an qu’elle nous freine et nous empêche d’être libre. Tantôt le couvre feu, le masque et toutes autres restrictions qui sont contraignantes jour après jour. Mais ça y est ! Le Parlement a définitivement voté, jeudi dernier, en faveur du projet de loi encadrant la sortie graduelle de l’état d’urgence sanitaire. Malgré de nombreuses controverses, la situation en France s’améliore. La décrue de l’épidémie de Covid-19 et l’accélération de la vaccination ont beaucoup pesé dans la balance. 

Déconfinement : avec ou sans pass sanitaire ?

La controverse concerne essentiellement le pass sanitaire qui, en plus d’être mal compris et/ou interprété est aussi une entrave à la liberté individuelle. Que ce soit à droite ou à gauche, les avis fusent et divergent ce qui n’aide en rien à la compréhension de ce fameux « pass sanitaire. » Quand certains, comme  le sénateur Les Républicains (LR) de la Manche Philippe Bas le qualifie de « texte inutile », d’autres, comme Laurent Pietraszewski, candidat (La République en marche) aux régionales dans les Hauts-de-France se vantent d’avoir trouvé « un juste équilibre (…) entre impératifs sanitaires et protection des libertés. » La sénatrice communiste de Seine-Saint-Denis Eliane Assassi parle même « d’une pseudo-sortie de crise sanitaire, difficilement compréhensible par le commun des mortels ».

Pass sanitaire : Quésako ?

Le passe sanitaire a été pensé pour alléger les mesures de contrôle et de réouvertures d’établissements. Il a pour but de permettre une forme de retour à la vie normale en minimisant les risques de contamination par le virus. Le régime transitoire qu’il prévoit donne un cadre légal aux mesures de déconfinement annoncées par l’exécutif, sans pour autant baisser la garde face à l’hypothèse d’une reprise épidémique. Ce pass sanitaire concentrera plusieurs documents en lien avec le Covid-19 tels que : 

  • la preuve d’un test négatif RT-PCR ou antigénique ;
  • le certificat de rétablissement de la Covid-19 ;
  • le certificat de vaccination

Les grandes surfaces, les lieux de travail, les services publics ou encore les restaurants ne seront pas concernés par ce pass.

En revanche, les événements ou lieux impliquant des grands rassemblements à des fins de loisirs, que l’on peut programmer, seront, eux, concernés par le pass. Et ce, s’ils présentent des risques d’attroupement, ou de maintien de beaucoup de personnes ensemble en situation statique. Pour faire clair, il ne sera exigé que dans les situations où le brassage du public présente un risque au plan sanitaire.